19 sept. 2023 | Médecins et dentistes
Densité de médecins par département en France
Ce graphique représente la densité pour 100.000 habitants de médecins en France en 2023*, selon le département. Cette statistique représente l'ensemble des médecins généralistes et spécialistes. C'est Paris qui possédait la plus forte densité de médecins pour, avec 888 médecins. A contrario, c'est Mayotte qui possédait le moins de médecins par habitant, avec seulement 89 médecins pour 100.000 en 2023.
Une densité médicale inégale sur le territoire français :
Parmi les professionnels de santé, les infirmiers sont au plus grand nombre des professions libérales. Pourtant ce métier est en forte tension avec un nombre d’infirmiers qui ne cessent pas de diminuer depuis 2021. Les médecins généralistes sont plus nombreux en comparaison aux autres spécialités. Néanmoins, leur disparité est flagrante sur le territoire français. Le département de Savoie compte 203 médecins généralistes pour 100,000 habitants alors que L’Ain n’en compte que 99 médecins pour le même ratio. De plus, seuls 3% des médecins généralistes offrent des soins sans dépassements d’honoraires dans les zones considérées comme désert médicaux. En 2023, ils étaient 13,5 millions de français à résider dans un désert médical. Cette situation engendre des difficultés d’accès aux soins obligeant certains à renoncer aux traitements médicaux. Plus de la moitié des Français affirment avoir déjà renoncé à des soins de santé à cause des délais pour obtenir un rendez-vous.
La popularité croissante des médecines alternatives croît en France :
Les médecines alternatives en France sont favorisées par la pénurie de médecins et les difficultés d’accès aux soins. Environ un Français sur cinq privilégie ces pratiques alternatives à la médecine conventionnelle. Parmi les pratiques de soins non conventionnelles, on retrouve l’ostéopathie, l’homéopathie, l’acupuncture, l’hypnose et la lithothérapie. En 2023, ces thérapies alternatives jouissaient auprès des Français d’une certaine renommée car ils étaient 70 % à déclarer avoir une bonne image des alternatives à la médecine conventionnelle.
