
La production de matières plastiques est majoritairement destinée aux secteurs de l’emballage, du BTP ainsi qu'aux autres industries telles que la papeterie ou l’imprimerie. Celles-ci représentant plus de la moitié du chiffre d’affaires de la plasturgie française. La multitude des marchés consommateurs de matières plastiques, font de la plasturgie un secteur diversifié. En effet, on retrouve un tiers des établissements attachés à la production de pièces techniques à destination de l’industrie, plus d’un quart à la construction et presque 20 % à la production d’emballages plastiques.
Malgré cette diversité des secteurs d’activité, la plasturgie française s’est spécialisée dans la transformation de matières avec un tiers des établissements s’y consacrant en 2016.
Les matières plastiques s’échangent à travers le monde et la France, notamment, possède ses partenaires préférentiels. Avec un solde excédentaire d'environ 340 millions d'euros en 2017, la plasturgie de l'hexagone s’exporte facilement vers l’Afrique. À l’inverse, la balance commerciale française vis-à-vis d’autres pays européens était plus mitigée en 2014, voir déficitaire, notamment avec l’Allemagne ou l’Italie. Sur ce point, l’Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté se distinguent une nouvelle fois comme un moteur de la plasturgie française. En effet, ces deux régions sont les seules à posséder une balance commerciale excédentaire dans cette industrie en 2017.
De ce fait, l’expertise française dans la transformation des matières plastiques n’est plus à prouver. Plastic Omnium, groupe industriel français et leader mondial de l’équipement automobile, domine son marché et possède un chiffre d’affaires en constante augmentation depuis 2012, dépassant huit milliards d'euros en 2018.