
Écrans tactiles, commandes gestuelles et vocales, géolocalisation, indicateurs de conduite sont des exemples de ces fonctions, mais les offres d’une voiture connectée peuvent varier d’une marque d’automobile à l’autre. La voiture comme troisième écran du foyer, c’est néanmoins la tendance la plus répandue chez la plupart des constructeurs. Des entreprises comme Renault, Peugeot et Opel - constructeur allemand et filiale du groupe française PSA- présentent des offres mêlant les tablettes et les stores en ligne. Cependant, la plupart des véhicules possèdent des caractéristiques minimales, comme celle de la plateforme software et hardware, qui se connecte en Bluetooth ou USB au smartphone.
La voiture connectée représente d’ailleurs le troisième marché mondial en termes de croissance, derrière le marché de smartphones et de tablettes. Parmi les principaux fournisseurs de systèmes automobiles d’info-divertissement dans le monde, il faut mentionner Panasonic (Japon), Harman International (États-Unis) et Continental (Allemagne), qui ont généré un chiffre d’affaires d'entre 3 et 4,5 milliards de dollars. Au niveau européen, le classement commence par l’une des économies les plus fortes, l’Allemagne, suivi d’autres pays qui montent aussi tels que le Royaume-Uni, la France et la Russie.
Quant au marché français, l’industrie de l’intelligence automobile a enregistré de très bonnes performances en 2015, avec un revenu moyen par voiture de 370 dollars, et atteindra son maximum dans l’année 2018. Aussi, le nombre de véhicules connectés qui circulent sur les routes françaises était d’environ 1,3 million de voitures en 2015, chiffre qui devrait avoir dépassé les 10 millions en 2021. Pourtant, tout ce qui brille n’est pas or : les Français trouvent que le prix d’une voiture est excessif et que c’est un autre moyen de surveillance de la part des autorités. D’un autre côté, près de 70 % des Français pensent que les voitures connectées peuvent apporter une certaine sécurité lors de la conduite, même si ce dernier point est encore à améliorer dans l'avenir.
Malgré l’existence des voitures connectées ou autonomes, les machines ne sont point prêtes pour remplacer l’Homme. Le monde n’a pas encore atteint la normalité « high-tech » que les films futuristes nous font voir sur grand écran.