La publicité, telle qu'on la connaît aujourd'hui, a fait son apparition au XIXe siècle aux États-Unis. La volonté de faire connaître des produits sur tout un territoire et donner une impulsion à l’économie ont tous deux représenté des éléments clefs pour la croissance de la publicité. Ainsi, l’arrivée de la radio, à la fin du XIXe siècle, l’invention du cinéma et de la télévision ont suscité une révolution dans le secteur publicitaire. Grâce à la télévision les grandes marques se sont faits connaître. Les ménagères ne pouvaient pas s'arrêter de regarder les soap-operas, les séries, les films et les infos qui passaient à la télé, tout cela accompagné d’un nombre sans fin d’annonces. L’ère de la consommation venait de s’installer dans le monde.
Mais que s’est-il passé lors de la création de l’Internet et de l’amélioration des télécommunications ? Si on analyse le média le plus utilisé, et pourquoi pas le préféré parmi tous les citoyens du monde, l’Internet est la star de tous les écrans. Et c’est avec cette idée que les entreprises et les agences publicitaires, en tant que producteurs et investisseurs, ont composé pour les années à venir. L’avenir de la publicité se trouvait sur les sites web et dans l’interactivité. D’ailleurs, le marché de la publicité s’est élevé à plus de 3,4 milliards d’euros en France en 2016 et les médias ont consacré plus de 25 % de leurs dépenses à la publicité digitale cette même année. Aussi, la publicité vidéo et la publicité display visent à être la tendance pour le moment.
Ce que l’on n’avait pas envisagé, c’était la répercussion que les bloqueurs de publicité auraient sur le marché lui-même. Le sujet préoccupe de plus en plus les annonceurs et les éditeurs qui font de la publicité leur gagne-pain. L’usage des logiciels de bloquage est en constante augmentation depuis la création d’AdBlock Plus et les Français montrent sans scrupules les raisons pour lesquelles ils ne veulent plus entendre parler de la publicité.
C’est maintenant ou jamais qu’il faudra trouver une solution pour affronter les pertes publicitaires. Les entreprises et les agences devront chercher un « new deal » avec les logiciels de bloquage et se faire voir et entendre de nouveau.