
Le concept de ces établissements est de servir des boissons et des repas légers, parfois joint en France à un débit de tabac (communément appelé bar-tabac ou bistrot). L'indice de prix à la consommation de la restauration et des cafés étaient en mai 2019 de 105,88. Ce chiffre est en hausse depuis l'année précédente, après le regain de popularité de la destination France et sa capitale. En effet, depuis la crise économique et les attentats tragiques ayant frappé le territoire français, tous les chiffres du secteur touristique s'étaient effondrés avant de revenir à la normal au cours de l'année 2017.
Les restaurants et cafés ne font pas partie des dépenses touristiques les plus importantes effectuées par les français et les étrangers lorsqu'ils voyagent dans l'Hexagone. En effet, cela représentait 16,7 milliards d'euros de dépenses touristiques en 2017, derrière celles réalisées pour le logement, le shopping ou les transports. D'autres part, les prix des produits proposés sur les cartes varient souvent en fonction de la densité touristique d'une ville ou d'une région. Ainsi, l'Île-de-France est la région où le prix pour un café dans un bar, café ou brasserie est le plus onéreux (2,25 euros en moyenne, contre 1,60 euros en Provence-Alpes-Côte d'Azur). Le budget moyen consacré par les Français dans ces lieux est compris entre cinq et huit euros, pour acheter la plupart du temps des viennoiseries comme le déclaraient 46 % des répondants et/ou un expresso (43 %). Les sandwichs, pâtisseries et chocolat chaud avaient également la cote dans ces commerces de la restauration.
Néanmoins, cela reste un luxe de manger hors domicile, ou même pour certaines personnes de posséder un café dans sa commune. Dans une étude menée en 2015 par l'IFOP, des habitants de communes de moins de 5.000 habitants témoignaient de l'importance du rôle de ce genre de commerce dans le dynamisme d'une ville. Pour 85 % d'entre eux, les communes rurales dans lesquelles se trouvent un café sont plus attractives que d'autres qui en sont dépourvues. Et pourtant, dans bons nombres de ces petites villes, le manque d'un lieu collectif et convivial comme celui-ci se fait sentir. Ils étaient plus de 70 % à espérer que la municipalité ou une entreprise privée en lien avec le secteur des cafés mettent en place des aides financières, pour maintenir ou développer les cafés dans les communes rurales.