
La France fait partie des dix pays du monde qui contribuent le plus au chiffre d’affaires de l’industrie du café.
Les Français consomment surtout leur café chez eux, mais un tiers d’entre eux apprécient également en boire à l’extérieur. Le café en dosettes est de plus en plus apprécié par les consommateurs et porte le marché du café. Finalement, conscients de l’impact environnemental de la production et de l’importation du café, les Français se tournent de plus en plus vers du café certifié équitable ou biologique.
Le café est connu pour son caractère social, il est souvent lié au partage et à l’échange. Ainsi, même si 90% des Français consomment leur café à la maison, un tiers d’entre eux apprécient le boire sur la terrasse d’un café ou encore au restaurant. La restauration génère en effet plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’industrie du café en France, bien devant les supermarchés qui ne représentent que 2% de la valeur des ventes totales de café. Et si l’on comprend les chaînes de fast food, ce chiffre monte jusqu’à 70%. Même si cette surreprésentation du secteur de la restauration dans le chiffre d’affaires du marché peut en partie s’expliquer par le prix de vente d’un café qui est plus élevé au restaurant – un expresso coûte en moyenne 1,84 euros- cette tendance montre bien l’importance du réseau hors domicile sur le marché du café en France.
Mais ce produit fait également l’objet de différentes controverses à cause de son impact environnemental : constituées en aluminium et en plastique, les dosettes sont difficiles à recycler, la plupart finissent à la poubelle et 75 % sont envoyées à la décharge. Face à cela, de grandes enseignes ont déjà proposé des solutions tel que le système de collecte mis en place par Nespresso ou le développement de capsules compostables par Lavazza.
Et si le marché du café en France a augmenté en valeur, c’est finalement en partie grâce à la croissance de la consommation de café en dosettes, mais aussi grâce au développement du café équitable et du café biologique, dont les produits sont plus chers.
En théorie, le café est une plante qui pousse sous l’ombre des arbres, mais du fait de sa production intensive, une part de plus en plus importante est cultivé en pleine lumière, entrainant une déforestation intense, une utilisation massive de pesticide et d’eau et une érosion des sols.
C’est dans ce contexte que s’est développé le commerce équitable du café. Le commerce équitable est un modèle d'économie éthique et responsable basé sur des modes de production, de commercialisation et de consommation qui contribuent au développement durable à travers de meilleures rémunérations pour les paysans producteurs, le respect des droits fondamentaux des producteurs et travailleurs ainsi que la préservation de l’environnement. Si un produit respecte les exigences du commerce équitable, alors il reçoit un logo qui permet de le différencier dans les supermarchés, restaurants ou autre. En France, les ventes de café équitable ont explosé ces dernières années, passant de de 5.300 tonnes en 2005 à près de 13.000 tonnes en 2020. De plus, le café figure parmi les produits alimentaires biologiques les plus consommés, puisque 30% des buveurs de café privilégient le café issu de l’agriculture biologique en France.
À la maison, en terrasse ou au restaurant, les Français adorent le café
En France, un habitant consomme en moyenne 3,4 kilogrammes de café par an, ce qui correspond à près de 500 tasses par an. Et les consommateurs de café ne se limitent pas à une tasse par jour, puisque plus de la moitié d’entre eux déclarent boire entre un et trois cafés par jour.Le café est connu pour son caractère social, il est souvent lié au partage et à l’échange. Ainsi, même si 90% des Français consomment leur café à la maison, un tiers d’entre eux apprécient le boire sur la terrasse d’un café ou encore au restaurant. La restauration génère en effet plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’industrie du café en France, bien devant les supermarchés qui ne représentent que 2% de la valeur des ventes totales de café. Et si l’on comprend les chaînes de fast food, ce chiffre monte jusqu’à 70%. Même si cette surreprésentation du secteur de la restauration dans le chiffre d’affaires du marché peut en partie s’expliquer par le prix de vente d’un café qui est plus élevé au restaurant – un expresso coûte en moyenne 1,84 euros- cette tendance montre bien l’importance du réseau hors domicile sur le marché du café en France.
Le café en dosettes, entre popularité croissante et controverses
Même si la moitié des Français semblent privilégier le café torréfié, un tiers d’entre eux consomment du café en dosettes, tandis que le café soluble les convint de moins en moins. 54% des consommateurs de café possèdent d’ailleurs chez eux une machine à café à dosettes, montrant dès lors la popularité croissante de ce segment auprès des consommateurs. Les acteurs ont en outre saisi le potentiel du café en dosettes, segment également très porteur pour eux de par le chiffre d’affaires qu’il pourrait générer du fait de son prix au kilo, bien plus élevé que celui du café moulu.Mais ce produit fait également l’objet de différentes controverses à cause de son impact environnemental : constituées en aluminium et en plastique, les dosettes sont difficiles à recycler, la plupart finissent à la poubelle et 75 % sont envoyées à la décharge. Face à cela, de grandes enseignes ont déjà proposé des solutions tel que le système de collecte mis en place par Nespresso ou le développement de capsules compostables par Lavazza.
Et si le marché du café en France a augmenté en valeur, c’est finalement en partie grâce à la croissance de la consommation de café en dosettes, mais aussi grâce au développement du café équitable et du café biologique, dont les produits sont plus chers.
Le développement du café équitable en France
Le café fait partie des produits cultivés les plus responsables de la déforestation tropicale aux côtés notamment de l’huile de palme, de la viande de bœuf ou encore du soja, sans compter que son importation massive émet également une quantité non négligeable de CO2. En effet, le café soluble émet par exemple près de 30 kg de CO2.En théorie, le café est une plante qui pousse sous l’ombre des arbres, mais du fait de sa production intensive, une part de plus en plus importante est cultivé en pleine lumière, entrainant une déforestation intense, une utilisation massive de pesticide et d’eau et une érosion des sols.
C’est dans ce contexte que s’est développé le commerce équitable du café. Le commerce équitable est un modèle d'économie éthique et responsable basé sur des modes de production, de commercialisation et de consommation qui contribuent au développement durable à travers de meilleures rémunérations pour les paysans producteurs, le respect des droits fondamentaux des producteurs et travailleurs ainsi que la préservation de l’environnement. Si un produit respecte les exigences du commerce équitable, alors il reçoit un logo qui permet de le différencier dans les supermarchés, restaurants ou autre. En France, les ventes de café équitable ont explosé ces dernières années, passant de de 5.300 tonnes en 2005 à près de 13.000 tonnes en 2020. De plus, le café figure parmi les produits alimentaires biologiques les plus consommés, puisque 30% des buveurs de café privilégient le café issu de l’agriculture biologique en France.