Sheelah Delestre
Researcher French Market & global topics
Le coronavirus (COVID-19) - Faits et chiffres
Les rues de Paris, New York, Tokyo et Londres complètement vides et le monde entier à l’arrêt. Le coronavirus a marqué durablement les esprits. Son origine n’a toujours pas été déterminée précisément mais il est certain que ses premières traces ont été repérées en Chine, dans un marché de la ville de Wuhan à la fin de l’année 2019. En seulement quelques mois, le virus s’est répandu dans de nombreux pays, provoquant le décès de plus de 6,9 millions de personnes dans le monde. Le coronavirus a plongé des pays entiers dans des confinements, seule façon, avec le port du masque et les mesures de distanciation, de lutter contre la propagation du virus en attendant le développement d’un vaccin. Les confinements ont entraîné des conséquences lourdes, notamment sur la santé mentale des citoyens, en particulier des jeunes, qui ont le plus souffert psychologiquement des confinements. La crise sanitaire a également mis l’économie à l’arrêt, provoquant une crise économique majeure. Malgré des dépenses étatiques massives pour soutenir les entreprises et les particuliers les plus impactés, l’économie mondiale a nettement reculé, avec très peu de secteurs épargnés. La pandémie de Covid a entraîné des conséquences multiples, comme l’accélération du télétravail et des réunions en visioconférence, mais a aussi impacté à long terme la population et l’économie. Les liquidités injectées dans le circuit monétaire par les Etats sont ainsi certainement partiellement responsables de la forte inflation qui a suivi la pandémie. En France, l’importance des aides étatiques a également provoqué un déficit particulièrement important, qui peine à se redresser jusqu’à aujourd’hui.
Les Etats-Unis sont le pays totalisant le plus grand nombre de personnes infectées par le Covid, avec plus de 99 millions de contaminations, ainsi que le plus grand nombre de morts, avec plus de 1,1 million de décès. En France, on dénombre plus de 38,2 millions de personnes infectées et près de 168.000 décès. Plusieurs vagues ont pu être identifiées, le virus évoluant en différents variants avec le temps. Les premières vagues de contamination ont été les plus fatales en France, celle du printemps 2020 notamment, ayant pu entraîner jusqu’à 600 morts par jour. En dehors des risques de décès, le Covid a eu pour principales victimes ceux ayant souffert du Covid long, c’est-à-dire qui ont eu des symptômes pendant plusieurs mois voire pendant plusieurs années.
Après plusieurs confinements et la généralisation de vaccins développés avec succès par plusieurs laboratoires dans le monde dès la fin de l’année 2020, ainsi que grâce à l’affaiblissement naturel du virus avec le temps, les taux d’incidence ont enfin chuté. Cependant, un autre problème de santé publique s’est peu à peu profilé : la santé mentale.
La pandémie de Covid, avec ses confinements les angoisses qu’elle a apportées, a tellement perturbé le quotidien des Français qu’elle a entraîné des conséquences sur leur santé mentale, en particulier chez les plus jeunes. Ainsi, durant la pandémie, un jeune de 18 à 24 ans sur cinq a subi un épisode dépressif et plus de 36% des étudiants en avaient des symptômes. Ce trouble psychique a également atteint l’ensemble des Français, entraînant 3,4 millions de prescriptions d’anxiolytiques et près de deux millions de prescriptions d’antidépresseurs de plus que l’année précédente. Après la crise sanitaire, les niveaux élevés de troubles psychiques comme la dépression, l’anxiété ou les pensées suicidaires se sont maintenus. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée à ce sujet.
Quelle que soit la politique anti-Covid choisie, l’économie a souffert dans le monde entier. Alors que les employés de bureau ont pu poursuivre leur activité chez eux en télétravail et organiser leurs réunions en visioconférence, cela a été plus compliqué pour d’autres métiers, en particulier dans des secteurs qui ont été obligés de se mettre complètement à l’arrêt, par exemple la restauration, les bars, les discothèques, mais aussi certains lieux culturels comme les théâtres, les musées et les cinémas. En France, le ralentissement économique a touché presque tous les secteurs. Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) a diminué de 7,5% en 2020 et le cours de l'indice CAC 40 a brusquement chuté au printemps 2020.
Les gagnants de la crise ont été l’industrie pharmaceutique, en particulier les fabricants de vaccins comme Pfizer, les producteurs de masques et de gels hydroalcooliques, ainsi que le secteur du digital, notamment les entreprises de visioconférences comme Zoom.
Une crise sanitaire mondiale
Après son apparition en Chine, le coronavirus s’est rapidement diffusé en dehors des frontières chinoises. Dès janvier 2020, les premiers malades ont été diagnostiqués en Europe, d’abord en Italie puis également dans les autres pays, dont la France. Face à un nombre croissant de malades et des hôpitaux débordés, le 16 mars 2020, le gouvernement français décréta un confinement strict, une première depuis la seconde guerre mondiale.Les Etats-Unis sont le pays totalisant le plus grand nombre de personnes infectées par le Covid, avec plus de 99 millions de contaminations, ainsi que le plus grand nombre de morts, avec plus de 1,1 million de décès. En France, on dénombre plus de 38,2 millions de personnes infectées et près de 168.000 décès. Plusieurs vagues ont pu être identifiées, le virus évoluant en différents variants avec le temps. Les premières vagues de contamination ont été les plus fatales en France, celle du printemps 2020 notamment, ayant pu entraîner jusqu’à 600 morts par jour. En dehors des risques de décès, le Covid a eu pour principales victimes ceux ayant souffert du Covid long, c’est-à-dire qui ont eu des symptômes pendant plusieurs mois voire pendant plusieurs années.
Après plusieurs confinements et la généralisation de vaccins développés avec succès par plusieurs laboratoires dans le monde dès la fin de l’année 2020, ainsi que grâce à l’affaiblissement naturel du virus avec le temps, les taux d’incidence ont enfin chuté. Cependant, un autre problème de santé publique s’est peu à peu profilé : la santé mentale.
La santé mentale des Français, victime collatérale de la pandémie
La pandémie de Covid a mis la santé mentale sur le devant de la scène médiatique et exposé les difficultés de la prise en charge psychiatrique en France. Le trouble le plus fréquent, la dépression, qui touchait environ 10% des Français avant la pandémie, touche plus de 20% de la population en 2021.La pandémie de Covid, avec ses confinements les angoisses qu’elle a apportées, a tellement perturbé le quotidien des Français qu’elle a entraîné des conséquences sur leur santé mentale, en particulier chez les plus jeunes. Ainsi, durant la pandémie, un jeune de 18 à 24 ans sur cinq a subi un épisode dépressif et plus de 36% des étudiants en avaient des symptômes. Ce trouble psychique a également atteint l’ensemble des Français, entraînant 3,4 millions de prescriptions d’anxiolytiques et près de deux millions de prescriptions d’antidépresseurs de plus que l’année précédente. Après la crise sanitaire, les niveaux élevés de troubles psychiques comme la dépression, l’anxiété ou les pensées suicidaires se sont maintenus. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée à ce sujet.
Une crise économique mondiale
Face à la pandémie, les autorités publiques ont eu des stratégies diverses : la Chine par exemple, a tablé sur la politique zéro Covid, alors que la Suède a longtemps prôné les choix individuels et n’a imposé qu’un minimum de restrictions. La France quant à elle a eu recours à plusieurs phases de confinements stricts et à la mise en place de seulement quelques mesures ciblées, comme le port du masque et l’interdiction de grands rassemblements, le reste du temps.Quelle que soit la politique anti-Covid choisie, l’économie a souffert dans le monde entier. Alors que les employés de bureau ont pu poursuivre leur activité chez eux en télétravail et organiser leurs réunions en visioconférence, cela a été plus compliqué pour d’autres métiers, en particulier dans des secteurs qui ont été obligés de se mettre complètement à l’arrêt, par exemple la restauration, les bars, les discothèques, mais aussi certains lieux culturels comme les théâtres, les musées et les cinémas. En France, le ralentissement économique a touché presque tous les secteurs. Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) a diminué de 7,5% en 2020 et le cours de l'indice CAC 40 a brusquement chuté au printemps 2020.
Les gagnants de la crise ont été l’industrie pharmaceutique, en particulier les fabricants de vaccins comme Pfizer, les producteurs de masques et de gels hydroalcooliques, ainsi que le secteur du digital, notamment les entreprises de visioconférences comme Zoom.
La pandémie à l’origine de la forte inflation de 2022 et 2023 ?
Avec la forte récession accompagnant la crise sanitaire, les États ont massivement injecté des liquidités dans le circuit monétaire, de sorte à supporter le fonctionnement des entreprises privées. Or, plus il y a de monnaie en circulation, plus la monnaie perd en valeur. Cela créé donc de l’inflation. Même au plus fort de la crise sanitaire puis jusqu’au début de la guerre en Ukraine, la BCE n’a longtemps pas touché ses taux. Dévalué après la crise de 2008, le taux directeur de la BCE n’avait cessé de baisser pour tenter de relancer les emprunts et avec eux la production. La Banque centrale européenne (BCE) a donc seulement décidé à partir de l’été 2022 d’augmenter petit à petit son taux directeur, pour essayer de freiner la création de monnaie, et donc conserver la valeur de celle-ci. En septembre 2023, la BCE a relevé son taux directeur à hauteur de 4,5%, un record sur les 10 dernières années. Pour en savoir plus à ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre page sur l’inflation et les indices des prix à la consommation./.
