Nombre de décès quotidiens au COVID-19 en France 2020-2023
Début 2020, les services hospitaliers français ont fait face à l’émergence rapide et brutale du coronavirus (COVID-19). Lors de la première vague au printemps 2020, les hôpitaux français ont été submergés et les nombre de décès au COVID-19 a atteint des sommets. Le 3 avril 2020 a été la journée la plus noire avec plus de 600 décès déclarés ce jour-là. Ce nombre, bien qu’élevé, diminua lors des vagues suivantes fin 2020 et début 2021.
Cependant, l’effort national de vaccination a permis de réduire la pression sur les hôpitaux. Début 2022, seuls 20 % des Français n’étaient pas vaccinés. Cette campagne de vaccination a permis de diminuer la pression sur les hôpitaux. Le nombre de patients admis à l’hôpital et en soins critiques était moins élevé en janvier 2022 qu’au printemps 2020 et à l’hiver 2021, et malgré un nombre de cas beaucoup plus important.
Au niveau national, la France est moins bien dotée que plusieurs de ses voisins européens. En 2019, l’Allemagne comptait deux fois plus de lits d’hôpitaux par habitant que la France. Et la tendance est à la fermeture de lits. En l’espace de 20 ans, la France est passée de 4,1 lits à 3 lits pour 1.000 habitants.
La vaccination, arme efficace contre les cas graves
L’apparition du variant Omicron sur le territoire français fin 2021 fit exploser le nombre quotidien de cas COVID-19. Depuis le début de la crise sanitaire, jamais autant de nouveaux cas n’avaient été recensés en France en l’espace d’une journée. Début janvier 2022, près de 300.000 nouvelles contaminations étaient enregistrées chaque jour.Cependant, l’effort national de vaccination a permis de réduire la pression sur les hôpitaux. Début 2022, seuls 20 % des Français n’étaient pas vaccinés. Cette campagne de vaccination a permis de diminuer la pression sur les hôpitaux. Le nombre de patients admis à l’hôpital et en soins critiques était moins élevé en janvier 2022 qu’au printemps 2020 et à l’hiver 2021, et malgré un nombre de cas beaucoup plus important.
Les infrastructures hospitalières en France
Certaines régions françaises sont plus sensibles que d’autres au sursaut de la pandémie. Les infrastructures hospitalières diffèrent d’une région à l’autre en France. Les régions d’outre-mer sont par exemple bien moins dotées en lits d’hôpitaux qu’en métropole. En 2018, il y avait en Guyane et à La Réunion moins de 400 lits d’hôpitaux pour 100.000 habitants, contre 700 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.Au niveau national, la France est moins bien dotée que plusieurs de ses voisins européens. En 2019, l’Allemagne comptait deux fois plus de lits d’hôpitaux par habitant que la France. Et la tendance est à la fermeture de lits. En l’espace de 20 ans, la France est passée de 4,1 lits à 3 lits pour 1.000 habitants.
