
Les réseaux sociaux restent la plateforme privilégiée pour la prolifération de ces infox : plus de la moitié des internautes ont déclaré avoir repéré plusieurs fois des fake news sur leurs médias sociaux, et un tiers d’entre eux de façon récurrente. Malgré leur forte exposition, les Français sont globalement persuadés de savoir les reconnaître, alors qu'un quart d’entre eux ont avoué avoir déjà été induits en erreur par une fake news.
La chasse aux informations fiables se révèle ainsi plus ardue que jamais, et le public doit faire preuve d’ingéniosité afin de recueillir les données les plus factuelles possible. Les jeunes notamment naviguent plus souvent sur Internet et sont plus avertis du danger que représente la désinformation. Afin de pallier cette dernière, de nombreux jeunes recoupent les informations qu’ils ont lues avec d’autres sources. Près d’un tiers des Français a déclaré avoir déjà relayé sans le savoir une rumeur ou des informations qui se sont finalement révélées fausses sur l’actualité politique.
La politique reste un enjeu majeur du phénomène des fake news, à la fois en tant que source ou cible de fausses informations. Une grande part des Français est par ailleurs convaincue que la politique est la première cible des fake news, devant l’actualité internationale et les célébrités. L’opinion publique est également globalement en faveur d’une loi contre les fake news, pensant qu’il s’agirait là d’une bonne initiative pour responsabiliser l’information sur les réseaux sociaux et les plateformes internet. Si la prévention auprès du public concerné est une éventualité envisagée, plus de la moitié des répondants ont déclaré que l’État devait lutter en contraignant les plateformes concernées à développer de bonnes pratiques.