En France, la discrimination est interdite par la loi et sanctionnée lorsqu’un individu est traité de manière défavorable dans des situations précises telles que l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation ou la fourniture de biens et de services.
De l’aveu même des Français, le monde du travail est sans doute le milieu regroupant le plus de situations discriminantes. Car la discrimination peut prendre des formes diverses.
Dans le pire des cas, la discrimination se traduit par des violences pouvant parfois entraîner la mort. Elle peut aussi se manifester par des injures ou des remarques désobligeantes. Mais elle peut aussi être exprimée de façon moins explicite et plutôt insidieuse.
En France, l’une des catégories de population les plus touchées par la discrimination sont les minorités ethniques et religieuses. On dénombrait ainsi près de 500 actes délictueux à caractère raciste et xénophobe et plus de 600 à caractère antisémites et islamophobes en France en 2018. Les personnes de confession juive sont d’ailleurs particulièrement exposées à des agressions.
Autre communauté régulièrement sujette aux discriminations : la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels). Malgré l’évolution des mœurs, les personnes homosexuelles ou transexuelles peuvent toujours faire l’objet d’insultes, d’agressions ou de traitements injustes. En 2018, plus de 1.900 témoignages d'actes à caractère LGBTphobes ont été répertoriés. Entre harcèlement, menaces, outings forcés ou encore licenciements, les formes de discriminations sont légion.
Bien qu’elles soient plus nombreuses que les hommes, les femmes sont considérées comme une minorité car encore et toujours soumises à des discriminations telles que le harcèlement de rue ou encore l’écart des salaires que divers mouvements féministes tâchent de plus en plus de mettre au jour.