
Cultiver sans pesticides, c’est ce que promet l’alimentation biologique. Il s’agit d’aliments produits en respectant certains standards qui varient selon le pays. En général, cela passe par une production de nourriture dans le respect de la biodiversité, de la faune et de la flore, sans pesticides ou engrais artificiels. En France, le label « issu de l’agriculture biologique » est utilisé.
Si pour certains, « sain » rime avec « bio », d’autres préfèrent prendre le temps de cuisiner plus, acheter davantage de produits locaux, ou encore suivre un régime flexitarien, végétarien ou végan.
Notons que la consommation de produits bio n’a pas augmenté uniformément dans le monde entier. Il s’agit d’un changement de mode de consommation particulièrement visible dans le monde occidental. En 2020, les États-Unis, la France et l’Allemagne représentaient à eux seuls 64 % des ventes au détail mondiales de produits biologiques. Par ailleurs, c’est dans l’Ouest de l’Europe que la consommation de produits biologiques par habitant est la plus élevée. En effet, en 2020, la Suisse et le Danemark, suivis du Luxembourg et de l’Autriche, avaient la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant de tous les pays du monde. En revanche, l’Inde est de loin le plus important producteur d’aliments biologiques dans le monde. En 2020, l'Inde comptait près de 1,6 million de producteurs d'aliments biologiques.
Les produits bio sont en moyenne plus coûteux que les autres. D’ailleurs, les aliments sains ou diététiques sont généralement considérés comme ayant un prix plus élevé par les consommateurs. Ainsi, en 2017, 81 % des Français considéraient que les aliments bons pour la santé étaient plus chers que les autres aliments. 67 % des répondants étaient prêts à payer plus pour avoir accès à de la nourriture plus saine à condition que le goût leur plaise.
On peut aussi observer une augmentation du nombre de personnes qui décident d’arrêter de consommer une gamme plus large de produits, tels que les végétariens avec la viande et le poisson ou les végans avec tous les produits d’origine animale. Ainsi, en 2018, en moyenne, 6 % des Belges suivaient un régime végétarien. Et ce sont même 15 % des habitants du Royaume-Uni et de l’Irlande, 14 % des Allemands et 9 % des Français qui affirmaient suivre un régime végétarien, végan ou pescétarien en 2021.
Alors que le nombre de personnes suivant un régime particulier augmente, des produits alternatifs à la viande se développent. Ainsi, il est prévu que les recettes mondiales du marché de la viande d'origine végétale atteignent plus de 16 milliards de dollars en 2026.
Consommer moins de viande est bénéfique pour la santé si on en croit le nombre important de décès dans le monde attribuables à des régimes alimentaires riches en viande transformée, mais cela entraîne également des conséquences bénéfiques pour l’environnement et le climat. Or, la crise climatique pousse de plus en plus de citoyens à agir dans leur vie privée, que ce soit par un changement de leurs habitudes alimentaires, vestimentaires ou encore de mobilité./.
Si pour certains, « sain » rime avec « bio », d’autres préfèrent prendre le temps de cuisiner plus, acheter davantage de produits locaux, ou encore suivre un régime flexitarien, végétarien ou végan.
La hausse de la consommation de produits biologiques en France et dans le monde
De plus en plus de produits labellisés « bio » sont consommés dans le monde. En effet, alors qu’en l’an 2000, les ventes mondiales d’aliments biologiques représentaient une valeur de 18 milliards de dollars, elles représentaient plus de 120 milliards de dollars en 2020, soit six fois plus.Notons que la consommation de produits bio n’a pas augmenté uniformément dans le monde entier. Il s’agit d’un changement de mode de consommation particulièrement visible dans le monde occidental. En 2020, les États-Unis, la France et l’Allemagne représentaient à eux seuls 64 % des ventes au détail mondiales de produits biologiques. Par ailleurs, c’est dans l’Ouest de l’Europe que la consommation de produits biologiques par habitant est la plus élevée. En effet, en 2020, la Suisse et le Danemark, suivis du Luxembourg et de l’Autriche, avaient la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant de tous les pays du monde. En revanche, l’Inde est de loin le plus important producteur d’aliments biologiques dans le monde. En 2020, l'Inde comptait près de 1,6 million de producteurs d'aliments biologiques.
Les produits bio sont en moyenne plus coûteux que les autres. D’ailleurs, les aliments sains ou diététiques sont généralement considérés comme ayant un prix plus élevé par les consommateurs. Ainsi, en 2017, 81 % des Français considéraient que les aliments bons pour la santé étaient plus chers que les autres aliments. 67 % des répondants étaient prêts à payer plus pour avoir accès à de la nourriture plus saine à condition que le goût leur plaise.
Les régimes alimentaires : une consommation bonne pour la santé et pour l’environnement
Pour de nombreux consommateurs, la santé de l’individu passe aussi par la protection de l’environnement et la garantie d’une bonne condition de vie des animaux, voire par le soutien des producteurs locaux. En 2015, 70 % des Français étaient incités à acheter des produits locaux plutôt que des produits venant d'autres régions. De plus, il est fréquent que les consommateurs se détournent d’un produit qu’ils pensent particulièrement nuisible pour l’environnement, comme l’huile de palme par exemple.On peut aussi observer une augmentation du nombre de personnes qui décident d’arrêter de consommer une gamme plus large de produits, tels que les végétariens avec la viande et le poisson ou les végans avec tous les produits d’origine animale. Ainsi, en 2018, en moyenne, 6 % des Belges suivaient un régime végétarien. Et ce sont même 15 % des habitants du Royaume-Uni et de l’Irlande, 14 % des Allemands et 9 % des Français qui affirmaient suivre un régime végétarien, végan ou pescétarien en 2021.
Alors que le nombre de personnes suivant un régime particulier augmente, des produits alternatifs à la viande se développent. Ainsi, il est prévu que les recettes mondiales du marché de la viande d'origine végétale atteignent plus de 16 milliards de dollars en 2026.
Consommer moins de viande est bénéfique pour la santé si on en croit le nombre important de décès dans le monde attribuables à des régimes alimentaires riches en viande transformée, mais cela entraîne également des conséquences bénéfiques pour l’environnement et le climat. Or, la crise climatique pousse de plus en plus de citoyens à agir dans leur vie privée, que ce soit par un changement de leurs habitudes alimentaires, vestimentaires ou encore de mobilité./.