La télévision – Faits et chiffres
Le 12 juillet 1998, la Coupe du Monde de football avait attiré plus de 23 millions de téléspectateurs français devant un poste de télévision, soit plus d’un tiers de la population du pays. La télévision fait partie du segment média d’un marché français de l’électronique grand public valant plus de 5 milliards de dollars en 2023. Après son enracinement dans le salon des Français à partir des années 1970, l’arrivée de la couleur, du numérique et de la haute définition a montré la résilience du petit écran face aux défis technologiques et à l’évolution des besoins du public. La multiplication des chaînes télévisées depuis les années 1980 souligne ce succès. Cependant, l’arrivée de la vidéo à la demande et de la réception télévisuelle par internet a bouleversé l’écosystème historique de la télévision française. Face au grignotage croissant de l’audience par l’accessibilité d’un large pan de types de contenu via internet, le secteur télévisuel, voire plus largement audiovisuel, est sujet à de profondes réformes.
Concernant les supports utilisés pour regarder la télévision, ces derniers varient. En effet, la part de Français regardant la télévision sur téléphone mobile ou ordinateur portable n’a fait qu’augmenter. Toutefois, le téléviseur est toujours bien présent dans les foyers français. Il reste le premier équipement avec écran pour regarder des vidéos : 90 % des foyers français possédaient un téléviseur en 2023. Celui-ci est notamment maintenu par la démocratisation de la réception télévisuelle Internet Protocol Television (IPTV), permettant aux foyers d’accéder aux contenus internet sur leur téléviseur. Ainsi, plus de 86 % des Français consommaient les services VoD (video on demand) sur leur téléviseur en 2022.
En France, les nouvelles générations regardent bien moins la télévision que leurs aînés, résultant ainsi en un plongeon de la durée quotidienne moyenne d’écoute depuis le pic de 2012, exception faite du pic de 2020 lié aux multiples confinements. Pour contrer la baisse d’audience de l’audiovisuel public, le rapprochement en holding en 2025, puis la fusion en 2026 de l’INA avec France Télévisions et Radio France est la réponse envisagée par le gouvernement.
Grâce à leur catalogue populaire et à leur budget bien plus élevé que les groupes de chaînes télévisées comme France Télévisions, les plateformes proposant de la SVOD (Subscribe Video On Demand) comme Netflix ont réussi à propulser ce modèle et à le rendre essentiel pour de nombreux consommateurs. Ces plateformes ont réussi à s'imposer en tant que réelle alternative à la télévision, plus modernes et adaptées au mode de vie de ceux qui les regardent. Quant aux réseaux sociaux et médias privés, ces derniers bénéficient d’une large audience grâce à internet et aux applications sur smartphones, devenues indispensables dans le quotidien de nombreux Français. 37 % des Français se déclaraient dépendants de leur smartphone et des réseaux sociaux en 2022, grignotant de fait le temps alloué au visionnage de la télévision.
Paysage télévisuel en France
Le paysage télévisuel public français est dominé par France Télévisions (rassemblant entre autres France 2 et France 3), forte d’un budget de 2,5 milliards d’euros en 2024, tandis que TF1 reste la première chaîne de télévision française. Après la suppression en 2022 de la redevance, les groupes télévisuels publics sont désormais financés par une fraction de la TVA et par leurs fonds propres. En particulier, les revenus de la télévision reposent en partie sur la publicité : presque 2.700 annonceurs publicitaires étaient dénombrés en 2023 pour la télévision linéaire.Concernant les supports utilisés pour regarder la télévision, ces derniers varient. En effet, la part de Français regardant la télévision sur téléphone mobile ou ordinateur portable n’a fait qu’augmenter. Toutefois, le téléviseur est toujours bien présent dans les foyers français. Il reste le premier équipement avec écran pour regarder des vidéos : 90 % des foyers français possédaient un téléviseur en 2023. Celui-ci est notamment maintenu par la démocratisation de la réception télévisuelle Internet Protocol Television (IPTV), permettant aux foyers d’accéder aux contenus internet sur leur téléviseur. Ainsi, plus de 86 % des Français consommaient les services VoD (video on demand) sur leur téléviseur en 2022.
Un secteur télévisuel en difficulté
Ce sont principalement les films et les journaux télévisés qui amènent les Français à consulter les chaînes télévisées. Toutefois, malgré l’ancrage des chaînes télévisées auprès des Français, celles-ci tendent à décrocher dans leurs habitudes de consommation de contenu. Ce décrochage est loin d’être un phénomène spécifique à la France : si 73 % des Français regardaient la télévision quotidiennement ou presque, la Suède, la Lettonie et la Slovénie dépassaient à peine plus de 50 % d’audience quotidienne.En France, les nouvelles générations regardent bien moins la télévision que leurs aînés, résultant ainsi en un plongeon de la durée quotidienne moyenne d’écoute depuis le pic de 2012, exception faite du pic de 2020 lié aux multiples confinements. Pour contrer la baisse d’audience de l’audiovisuel public, le rapprochement en holding en 2025, puis la fusion en 2026 de l’INA avec France Télévisions et Radio France est la réponse envisagée par le gouvernement.
Succès de la consommation de contenu par internet
Les services OTT (over the top), services de médias offerts directement aux téléspectateurs via internet, ainsi que les réseaux sociaux et les médias privés, sont les principaux responsables identifiés de la baisse d’audience de la télévision traditionnelle.Grâce à leur catalogue populaire et à leur budget bien plus élevé que les groupes de chaînes télévisées comme France Télévisions, les plateformes proposant de la SVOD (Subscribe Video On Demand) comme Netflix ont réussi à propulser ce modèle et à le rendre essentiel pour de nombreux consommateurs. Ces plateformes ont réussi à s'imposer en tant que réelle alternative à la télévision, plus modernes et adaptées au mode de vie de ceux qui les regardent. Quant aux réseaux sociaux et médias privés, ces derniers bénéficient d’une large audience grâce à internet et aux applications sur smartphones, devenues indispensables dans le quotidien de nombreux Français. 37 % des Français se déclaraient dépendants de leur smartphone et des réseaux sociaux en 2022, grignotant de fait le temps alloué au visionnage de la télévision.
