L'impact du coronavirus (COVID-19) sur le secteur immobilier français - Faits et chiffres
L'habitat des Français durant le confinement
En 2020, afin de lutter contre la propagation du coronavirus, deux confinements ont été imposés par le gouvernement français. Le premier, ayant lieu entre le 17 mars et le 11 mai 2020, a provoqué des changements importants concernant les conditions de logement des Français. Ainsi, alors qu'avant le confinement 56,4 % des Français habitaient dans des maisons, cette part est passée à 63 % durant cette période. Par ailleurs, la surface moyenne des logements où les Français ont passé le confinement était de 95,8 mètres carrés, alors qu'elle était de 90,9 mètres carrés avant mars 2020. Pour ce qui est du nombre de personnes moyen partageant le même logement, ce chiffre s'élevait à environ 2,6 personnes durant le confinement, contre 2,3 personnes avant.Ce premier confinement a poussé environ 6 % des Français à se déplacer pour se confiner, les plus jeunes étant ceux qui ont changé le plus de résidence. À titre d'exemple, d'après la Banque des Territoires, presque la moitié des étudiants ont dû quitter leur logement habituel pour aller vivre chez un membre de leur famille.
Les Français et les projets immobiliers pendant la Covid-19
Même si les confinements de 2020 et 2021 ont affecté les habitudes de logement, l'impact de cette pandémie sur la vente et achat des logements dans le pays a été relativement assez faible. Les projets immobiliers sont toujours d'actualité chez les Français, près de 40 % estimaient ainsi en mai 2021 que c'était un bon moment pour acheter un logement. En fait, sur la même période, près d'un quart des Français avait un projet d'achat immobilier en cours ou prévu dans les 12 prochains mois et près de 20 % souhaitaient vendre un bien immobilier.Les taux des crédits fonciers aux particuliers qui diminuent ainsi que le recours massif au télétravail, entre autres facteurs, ont favorisé l’accession à la propriété. Le télétravail a été une opportunité pour de nombreux Français de déménager en province, où la part des ventes de logements anciens en France est passée de 80,9 % en 2014 à 84,5 % en 2020.