La formation professionnelle en France - Faits et chiffres
En 2024, plus de 50 % des Français envisagent de changer d’emploi et près de 40 % envisagent de le faire dans les deux prochaines années. Parce que la digitalisation ne cesse de faire évoluer le marché du travail, se maintenir à jour dans ses compétences et ses outils de travail est un enjeu déterminant. La formation professionnelle est un moyen de continuer à se former et d’évoluer professionnellement, ce que 90 % des actifs français considèrent être nécessaire en 2024. C’est aussi l’opportunité pour les actifs de se réorienter, de changer de poste, voire de devenir indépendant. La formation professionnelle est un droit défini par le code du travail dont disposent tous les actifs de France (y compris les personnes travaillant à temps partiel, les demandeurs d’emploi, les travailleurs indépendants, les professions libérales, etc.) et qui ouvre plusieurs perspectives selon l’individu qui la suit : elle permet d’entrer sur le marché de l’emploi, de s’y maintenir, mais peut aussi aider à y retourner. Elle peut par ailleurs permettre d’entamer une reconversion professionnelle. En 2023, 1.335.900 formations avaient été suivies dans le cadre du compte personnel de formation (CPF).
On peut distinguer ces formations en deux types, celles s’adressant plus aux salariés d’entreprise, comme le développement de compétences ou les formations obligatoires. Le deuxième type concerne plutôt des formations ayant pour objectif d’obtenir de nouvelles compétences ainsi que d'évoluer professionnellement ou d’avoir un diplôme.
Une demande de formation peut être initiée par le salarié lui-même, mais aussi par l’employeur ou encore par un conseiller de France Travail.
Enfin, avec la digitalisation des apprentissages, la question de la formation en ligne, voire en e-learning, se pose pour les actifs. Cependant, en 2022, les Français préféreraient en grande majorité les formations en présentielle. Celles-ci sont perçues comme étant plus conviviales et avec un accompagnement et une mise en pratique plus adaptés que les formations en ligne.
Enfin, les actifs (hors fonctionnaires) disposent aussi d’un compte personnel de formation (CPF). Ce dernier permet à tout travailleur, dès son entrée dans la vie active jusqu’à son départ en retraite, d'obtenir des droits à la formation utilisables jusqu’à la fin de sa vie professionnelle. Ainsi, chaque actif dispose sur ce compte de 500 euros par an pour se former, et 800 euros pour les moins qualifiés et les personnes en situation de handicap. Ce dispositif est bien ancré dans la vie des travailleurs puisque 73 % des actifs connaissait précisément ce qu’était le CPF.
Les actifs français sont 90 % à penser que se former professionnellement au cours de sa vie est une nécessité pour répondre aux défis d'un monde du travail en pleine mutation. De plus, ils sont plus de 80 % à considérer que cela est une nécessité pour conserver leur employabilité ou encore pour pouvoir s’améliorer dans leur travail. Cependant, pour un peu moins d’un tiers des actifs, les formations peuvent s’avérer inutiles, car elles prennent trop de temps ou parce que leurs enseignements ne sont que rarement applicables.
Les grands groupes mettent ainsi en place des millions d’heures de formation pour leurs employés afin que ceux-ci soient à jour des évolutions du monde du travail. Ainsi, à la Banque Postale par exemple, les employés français avaient bénéficié en 2022 de 1 million d’heures de formations.
Les types de formations
Il existe cinq types de formations professionnelles : les formations de développement des compétences pour professionnels en poste, les formations obligatoires aux missions des travailleurs, les formations diplômantes, certifiantes et qualifiantes, les formations par apprentissage et la validation des acquis de l’expérience (VAE).On peut distinguer ces formations en deux types, celles s’adressant plus aux salariés d’entreprise, comme le développement de compétences ou les formations obligatoires. Le deuxième type concerne plutôt des formations ayant pour objectif d’obtenir de nouvelles compétences ainsi que d'évoluer professionnellement ou d’avoir un diplôme.
Une demande de formation peut être initiée par le salarié lui-même, mais aussi par l’employeur ou encore par un conseiller de France Travail.
Enfin, avec la digitalisation des apprentissages, la question de la formation en ligne, voire en e-learning, se pose pour les actifs. Cependant, en 2022, les Français préféreraient en grande majorité les formations en présentielle. Celles-ci sont perçues comme étant plus conviviales et avec un accompagnement et une mise en pratique plus adaptés que les formations en ligne.
Le financement
La formation professionnelle en France est financée par différents acteurs. On retrouve en premier Opérateurs de Compétences (Opco), un organisme français agréé par l'État chargé d’accompagner la formation professionnelle, dont les dépenses s’élevaient à 10,95 milliards d’euros en 2022. Ensuite, on retrouve l’État, les régions, ou encore les ménages et les entreprises elles-mêmes. Le chiffre d’affaires de la formation professionnelle en France en 2022 était d’environ 27,6 milliards d’euros.Enfin, les actifs (hors fonctionnaires) disposent aussi d’un compte personnel de formation (CPF). Ce dernier permet à tout travailleur, dès son entrée dans la vie active jusqu’à son départ en retraite, d'obtenir des droits à la formation utilisables jusqu’à la fin de sa vie professionnelle. Ainsi, chaque actif dispose sur ce compte de 500 euros par an pour se former, et 800 euros pour les moins qualifiés et les personnes en situation de handicap. Ce dispositif est bien ancré dans la vie des travailleurs puisque 73 % des actifs connaissait précisément ce qu’était le CPF.
Les actifs français et la formation professionnelle
Les actifs français sont majoritairement satisfaits des formations professionnelles qu’ils avaient suivies en 2022.Les actifs français sont 90 % à penser que se former professionnellement au cours de sa vie est une nécessité pour répondre aux défis d'un monde du travail en pleine mutation. De plus, ils sont plus de 80 % à considérer que cela est une nécessité pour conserver leur employabilité ou encore pour pouvoir s’améliorer dans leur travail. Cependant, pour un peu moins d’un tiers des actifs, les formations peuvent s’avérer inutiles, car elles prennent trop de temps ou parce que leurs enseignements ne sont que rarement applicables.
Les grands groupes mettent ainsi en place des millions d’heures de formation pour leurs employés afin que ceux-ci soient à jour des évolutions du monde du travail. Ainsi, à la Banque Postale par exemple, les employés français avaient bénéficié en 2022 de 1 million d’heures de formations.
