L'expatriation - Faits et chiffres
Avec des citoyens présents dans 169 pays parmi les 198 reconnus par l’ONU, la France comptait 1,8 million d’expatriés partout dans le monde en 2024. Même si une part non négligeable de ces expatriés ont plus de 60 ans, le profil type de l’expatrié français reste celui d’une personne dans la vie active, entre 25 et 60 ans et qui emmène ses enfants dans son nouveau pays de résidence. Par proximité géographique et liens économique, la plupart de des émigrants français choisissent des pays européens comme terre d’expatriation. Néanmoins, des pays comme le Canada ou Israël sont des lieux connaissant récemment une dynamique nouvelle en attirant de plus en plus de Français malgré leur éloignement géographique plus important. Et si la vie hors de France reste attirante pour une partie de la population, elle ne le reste pas éternellement et très nombreux sont les expatriés français à retourner dans leur pays natal.
En plus d'un état d'esprit qui change, les expatriés doivent souvent se former dans différents domaines afin de s'intégrer plus facilement. Que ce soit afin de faire reconnaître leurs diplômes à l'étranger ou mieux comprendre la culture du pays d'accueil, la formation est donc souvent nécessaire et dépend de nombreux critères comme la durée de séjour ou le coût de la formation.
Toutefois, ces évolutions personnelles peuvent également être valorisées en France et se révéler très utiles lors du retour en France.
Lorsque les expatriés français et leur famille retournent dans leur pays natal, le plus souvent pour des raisons professionnelles, ceux-ci remarquent que leur expérience à l'international est bénéfique dans la suite de leur carrière. Cependant, cela peut être plus compliqué pour les conjoints des expatriés qui ont suivis leur partenaire pour se réinsérer professionnellement dans un autre pays.
Pour les expatriés français, il existe une option supplémentaire pour la scolarisation avec le réseau de l'enseignement français. Le retour à une scolarité française sera plus ou moins compliqué selon le type d'environnement scolaire auquel l'enfant a été habitué durant sa période en dehors de l'hexagone et le réseau unique d'écoles françaises peut permettre d'éviter un retour difficile.
On peut voir aujourd'hui que plus de 10 % de la population française n'a pas la nationalité française et dépend donc des mobilités internationales. Par ailleurs, le nombre d'acquisitions de la nationalité française est en baisse depuis la fin des années 1990 tandis que le nombre de personnes de nationalité étrangère résidant en France ne cesse d'augmenter en parallèle. D'après le ministère de l'intérieur, cette diminution s'explique notamment par l'interruption des signatures de contrat d'intégration républicaine au mois d'août, compte-tenu du contexte budgétaire en France.
Les immigrés algériens, marocains et portugais représentent les trois plus grosses communautés d'expatriés en France. Les raisons de leur expatriation en France sont, pour beaucoup, économiques ou liées aux études. Les étudiants étrangers, venant majoritairement d'Afrique, de la Chine ou d'Italie, s'inscrivent surtout dans les écoles de commerce, de gestion ou de comptabilité ainsi que dans les universités ou les filières d'ingénierie.
La vie hors de la France
Plusieurs facteurs peuvent pousser les Français à quitter leur pays. Ainsi, que ce soit afin d'améliorer sa maîtrise d'une langue étrangère ou changer le rapport que l'on entretient à la santé ou au travail, l'expatriation est souvent un vecteur important de développement personnel.En plus d'un état d'esprit qui change, les expatriés doivent souvent se former dans différents domaines afin de s'intégrer plus facilement. Que ce soit afin de faire reconnaître leurs diplômes à l'étranger ou mieux comprendre la culture du pays d'accueil, la formation est donc souvent nécessaire et dépend de nombreux critères comme la durée de séjour ou le coût de la formation.
Toutefois, ces évolutions personnelles peuvent également être valorisées en France et se révéler très utiles lors du retour en France.
Lorsque les expatriés français et leur famille retournent dans leur pays natal, le plus souvent pour des raisons professionnelles, ceux-ci remarquent que leur expérience à l'international est bénéfique dans la suite de leur carrière. Cependant, cela peut être plus compliqué pour les conjoints des expatriés qui ont suivis leur partenaire pour se réinsérer professionnellement dans un autre pays.
Pour les expatriés français, il existe une option supplémentaire pour la scolarisation avec le réseau de l'enseignement français. Le retour à une scolarité française sera plus ou moins compliqué selon le type d'environnement scolaire auquel l'enfant a été habitué durant sa période en dehors de l'hexagone et le réseau unique d'écoles françaises peut permettre d'éviter un retour difficile.
La France, terre d'immigration
La France est cependant plus une terre d'immigration que d'expatriation et enregistre un solde migratoire largement excédentaire ces dernières années. Il faut toutefois noter la différence entre un immigré, qui désigne une personne ayant définitivement quitté son pays natal tandis qu'un expatrié prévoit de rentrer dans son pays après un certain temps.On peut voir aujourd'hui que plus de 10 % de la population française n'a pas la nationalité française et dépend donc des mobilités internationales. Par ailleurs, le nombre d'acquisitions de la nationalité française est en baisse depuis la fin des années 1990 tandis que le nombre de personnes de nationalité étrangère résidant en France ne cesse d'augmenter en parallèle. D'après le ministère de l'intérieur, cette diminution s'explique notamment par l'interruption des signatures de contrat d'intégration républicaine au mois d'août, compte-tenu du contexte budgétaire en France.
Les immigrés algériens, marocains et portugais représentent les trois plus grosses communautés d'expatriés en France. Les raisons de leur expatriation en France sont, pour beaucoup, économiques ou liées aux études. Les étudiants étrangers, venant majoritairement d'Afrique, de la Chine ou d'Italie, s'inscrivent surtout dans les écoles de commerce, de gestion ou de comptabilité ainsi que dans les universités ou les filières d'ingénierie.
