Dépenses militaires de la Russie 1993-2022
La statistique indique les dépenses militaires de la Russie de 1993 à 2022. En 2022, les dépenses militaires de la Russie s'élevaient à plus de 86 milliards de dollars américains, soit un doublement du budget depuis 2007. On remarque un pic en 2013 avec 88,3 milliards de dollards dépensés. Selon la source, les dépenses militaires comprennent toutes les dépenses pour les forces armées (y compris les contributions du maintien de la paix à l'étranger), pour le ministère de la Défense, pour les formations paramilitaires et pour les projets d'armement.
Moscou est le cinquième plus grand dépensier militaire du monde
En 2021, le budget de défense de la Russie s’élevait à 65,9 milliards de dollars, plaçant la Russie en cinquième place en termes de dépenses militaires derrière les États-Unis, la Chine, l’Inde et le Royaume-Uni. Rapporté au PIB du pays, le montant des dépenses est largement supérieur à la moyenne mondiale. Un accroissement des dépenses militaires permis grâce aux revenus élevés du pétrole et du gaz en 2021. Elles avaient diminué entre 2016 et 2019 en raison des faibles prix de l'énergie combinés aux sanctions infligées par l’Union Européenne en réponse à l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Avec l'accroissement des tensions en Europe, les pays membres de l'OTAN ont par ailleurs augmenté leurs dépenses.
La Russie préparait en 2021 son offensive contre l’Ukraine
La Russie a donc connu une forte augmentation de ses dépenses militaires durant l’année 2021, alors même qu’elle commençait à rassembler ses troupes le long de la frontière ukrainienne en décembre dernier. L’Ukraine a d’ailleurs également augmenté ses dépenses militaires depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, passant de 3,2 à 6 milliards de dollars en 2020. Malgré cela, le budget militaire de la Russie est dix fois plus important que le budget militaire de l'Ukraine, créant un rapport de force déséquilibré entre les deux pays depuis le début de la guerre le 24 février 2022. L’Ukraine est donc confrontée à une perte de contrôle de certains de ses territoires ainsi qu’à un bilan humain particulièrement lourd.
