À l'occasion de la Semaine européenne de la mobilité, Paris organisera la sixième édition de sa "Journée sans voiture" dimanche 27 septembre. Comme les années précédentes, les rues de la capitale seront réservées aux modes de transports non polluants : vélo, roller, trottinette,… mais aussi aux piétons et usagers des transports en commun.
Pour cet événement, nous nous sommes penchés sur le profil d'une sélection de grandes métropoles européennes en matière de mobilité avec les chiffres du dernier "City Mobility Index" réalisé par Deloitte. Notre infographie présente la part modale urbaine, c'est à dire le nombre de déplacements effectués pour chaque mode de transport, divisé par le total des déplacements sur une période donnée (en pourcentage).
Si la part modale de l'automobile a globalement diminué en Europe au cours des vingt dernières années, la voiture reste reine à Rome, où elle représente toujours 60 % des déplacements, contre 20 % pour les transports publics qui arrivent en seconde position. Comparés aux autres citadins européens, les Parisiens semblent quant à eux friands de marche à pied, avec une part modale qui atteint 46 %, soit un des taux les plus élevés d'Europe. La voiture et les transports en commun sont ensuite représentés de façon identique dans la capitale (25 %), tandis que le vélo reste plutôt marginal (2 %), même si une hausse de la pratique a pu être constaté cette année avec le confinement.
La métropole qui présente un des profils de mobilité urbaine le plus équilibré est Berlin, avec une part modale qui varie entre 13 % et 31 % pour les quatre moyens de transport sélectionnés. Copenhague confirme quant à elle son statut de paradis des cyclistes : l'utilisation du vélo y représente 46 % des déplacements, soit le taux le plus haut d'Europe devant Amsterdam (30 %).