D’une manière générale, les Français estiment être des conducteurs vigilants et calmes et près de 90 % d'entre eux se considèrent bons conducteurs. Une auto-évaluation qui reste en contradiction avec les comportements à risque adoptés par une partie non négligeable des conducteurs français. Ainsi, près de 35 % des Français ont déjà pris le volant étant très fatigués, environ un quart des conducteurs s’interdisent de conduire seulement après avoir pris trois verres d’alcool ou plus, près de 10 % des automobilistes rapportent ne pas toujours mettre la ceinture de sécurité, et un cinquième des conducteurs indiquent dépasser fréquemment les limitations de vitesse.
Le non-respect de la limite de vitesse est également l’infraction routière la plus relevée dans l’Hexagone. Cette prévalence des comportements à risque se traduit aussi par la mort de presque 3.400 personnes sur le réseau routier français en 2014, un chiffre que le gouvernement français a pour objectif de faire baisser jusqu’à 2.000 en 2020.
À côté des anciens comportements à risques qui persistent, des nouveaux enjeux apparaissent pour les Français au volant. Ainsi, l’importance de la voiture autonome ne cesse de croître : 40 % des Français pensaient que dans un futur proche la plupart des véhicules circuleront de façon autonome. De plus l’utilisation des formules alternatives à la possession individuelle d’une voiture, telles que le covoiturage ou l’auto-partage, deviennent plus importantes. En 2019, Près de 30 % des Français avaient déjà utilisé ce mode de transport. Néanmoins les Français restent attachés à leur voiture : près de 30 % d'entre eux se disent très dépendants, notamment dans leurs trajets quotidiens.