
Un phénomène naturel amplifié par les activités anthropiques
Le premier responsable de cette amplification est le CO2. En France le volume de GES émis était supérieur à 480 millions de tonnes d'équivalent CO2 en 2017. Le dioxyde de carbone formait plus de la moitié de ces émissions. Ces données sont à relativiser car globalement en diminution depuis les dix dernières années. De plus, et malgré des volumes d'émissions non négligeables, la France ne représente qu'une partie des quatre milliards de tonnes de CO2 dégagées en Europe.
À l'échelle mondiale, l'UE à 28 représentait moins de 10 % des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie. Soit moins que des États comme la Chine ou les États-Unis.
Quels secteurs dégagent le plus de CO2 ?
Si le secteur des transports générait plus d'un quart des émissions de gaz à effet de serre en France en 2016, d'autres secteurs d'activités avaient une influence majeure sur les émissions françaises de CO2.
À titre d'exemple, l'utilisation énergétique française émettait plus de 320 millions de tonnes de gaz à effet de serre, dont 315 millions de tonnes de CO2. Un chiffre bien plus important que d'autres activités très présentes en France. L'agriculture, secteur pourtant très industrialisé, ne dégageait que deux millions de tonnes de CO2 sur un total de 77 millions de tonnes de gaz à effet de serre émis.
Face aux dangers du réchauffement climatique, une conscience écologique et environnementale se développe en France, comme à travers le monde. Les campagnes de sensibilisation ou encore les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes ont contribué à développer cette conscience collective. Aujourd'hui le réchauffement climatique et ses effets était la menace la plus préoccupante selon les Français. En deuxième position, la pollution de l'air.