Le Maroc - Faits et chiffres
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Deuxième puissance touristique africaine derrière l’Égypte, le Maroc a su capitaliser sur sa position stratégique aux portes de l’Europe pour attirer un public toujours plus nombreux. Le royaume chérifien a réussi à mettre en avant un héritage culturel riche et à développer tout un ensemble de stations balnéaires sur sa côte atlantique. Le Maroc ne peut cependant pas uniquement reposer sur son capital historique et climatique pour tirer sa croissance vers le haut. En 2022, le pays était la cinquième puissance économique du continent avec un taux de croissance du PIB à environ 3% en 2023. La tertiarisation de son économie a demandé un recours massif à des travailleurs qualifiés, ce qui a conduit à une explosion du nombre d’étudiants au Maroc depuis la fin des années 2000. Le développement économique du pays reste néanmoins inégal puisque près d’un quart des Marocains ne savaient ni lire ni écrire en 2022 et les écarts de richesse tendent à se creuser dans le royaume. Le Maroc, bien qu’encore loin d’une démocratie pleine et entière, enregistre un Democracy Index supérieur aux autres puissances africaines comme l’Égypte, le Nigéria ou l’Algérie, mais affiche une liberté de la presse plus médiocre que de nombreux pays d’Afrique.
Comme de nombreux pays d’Afrique du Nord, le Maroc a terminé sa transition démographique. Le taux de fécondité se rapproche désormais des pays d’Europe ou d’Amérique du Nord et le taux de mortalité infantile a diminué presque de moitié entre 2011 et 2021. En outre, l’espérance de vie a augmenté de sept ans depuis le début du millénaire. Le pays a également vécu un exode rural entrainé par la transformation de l’économie. Le Maroc compte désormais cinq villes de plus d’un million d’habitants, dont Casablanca, la capitale économique et plus grande ville du pays. L’exode ne se fait pas qu’à l’intérieur du pays. Le Maroc reste encore une terre d’émigration avec un solde migratoire toujours largement négatif. Une large partie des Marocains qui quittent le pays partent vers les anciennes puissances coloniales du pays que sont la France et l’Espagne.
La France et l’Espagne ont encore une forte présence dans l’économie du pays et pèse encore fortement dans les exportations marocaines. Les exportations françaises vers le Maroc ne représentent en revanche plus que 10% du total des importations marocaines. Comme dans une large partie du continent, la Chine a pris une place prépondérante dans les échanges commerciaux. Dans l’ensemble, le Maroc reste très dépendant des importations pour le développement de son économie. En 2022, la balance commerciale du pays était largement déficitaire.
La situation de l’emploi semble stable avec un taux de chômage presque inchangé depuis 2010. La préoccupation majeure concerne l'accès à l'emploi chez les jeunes. Le taux de chômage des 15-24 ans au Maroc augmente de manière continue depuis 2009.
Si l'agriculture occupe encore une part importante du PIB marocain, l'économie du Maroc est désormais fortement tertiarisée, avec un secteur du tourisme toujours aussi influent. Le tourisme marocain s’est sensiblement orienté autour de l’accueil de touristes internationaux. Le développement des structures touristiques remonte à plus d’un siècle, d’abord sur les villes de la côte Nord, comme à Tanger, puis à l’intérieur des terres à Fès-Meknès et Marrakech. C’est au lendemain de l’indépendance du pays que le tourisme se démocratise au Maroc, un grand plan fut lancé pour développer de nouvelles stations balnéaires et des rénovations des villes impériales furent mises en chantier. D'autres plans de développement suivirent comme ceux pour les horizons 2010 et 2020. Au total, en seulement huit ans entre 2013 et 2021, la capacité d’accueil des touristes dans les hôtels marocains est passée de 207.000 à 283.000.
La démographie marocaine
Jeudi 8 juin 2017, deux articles publiés dans la prestigieuse revue Science annoncent la découverte de restes de plusieurs individus homo sapiens datant de 315.000 ans sur le site de Djebel Irhoud dans les montagnes de l’Atlas, soit 100.000 ans avant les plus anciennes estimations. Le Maroc serait-il le berceau de l’humain moderne ? Impossible à déterminer, mais ce qui est certain, c’est que le Maroc est un territoire très anciennement peuplé et qui compte toujours aujourd’hui plusieurs communautés aux multiples héritages. Le pays dénombrait plus de 35 millions d’habitants en 2023. Il est composé en grande partie d’Arabes arrivés à partir du VIIe siècle lors des conquêtes musulmanes. Le Royaume compte, comme en Algérie, une très forte minorité berbère. Des Berbères dont l’ancrage territorial est réparti sur l’ensemble du Maghreb. Cette communauté autochtone présente depuis plusieurs millénaires est en quête de reconnaissance dans les États-nations arabes d’Afrique du Nord. Au total, selon les estimations lors du dernier recensement au Maroc, plus de 25% de la population parlerait au moins l’une des principales langues berbères du pays que sont le tamazight, le tarifit et le tachelit.Comme de nombreux pays d’Afrique du Nord, le Maroc a terminé sa transition démographique. Le taux de fécondité se rapproche désormais des pays d’Europe ou d’Amérique du Nord et le taux de mortalité infantile a diminué presque de moitié entre 2011 et 2021. En outre, l’espérance de vie a augmenté de sept ans depuis le début du millénaire. Le pays a également vécu un exode rural entrainé par la transformation de l’économie. Le Maroc compte désormais cinq villes de plus d’un million d’habitants, dont Casablanca, la capitale économique et plus grande ville du pays. L’exode ne se fait pas qu’à l’intérieur du pays. Le Maroc reste encore une terre d’émigration avec un solde migratoire toujours largement négatif. Une large partie des Marocains qui quittent le pays partent vers les anciennes puissances coloniales du pays que sont la France et l’Espagne.
Dynamisme économique du royaume marocain
Sur le plan économique, le Maroc représente la cinquième puissance en Afrique. Il a enregistré un rythme de croissance parmi les plus élevés de la zone MENA (Middle East and North Africa, trad. Moyen-Orient et Afrique du Nord), avec une croissance de son produit intérieur brut de presque 3 % en 2023.La France et l’Espagne ont encore une forte présence dans l’économie du pays et pèse encore fortement dans les exportations marocaines. Les exportations françaises vers le Maroc ne représentent en revanche plus que 10% du total des importations marocaines. Comme dans une large partie du continent, la Chine a pris une place prépondérante dans les échanges commerciaux. Dans l’ensemble, le Maroc reste très dépendant des importations pour le développement de son économie. En 2022, la balance commerciale du pays était largement déficitaire.
La situation de l’emploi semble stable avec un taux de chômage presque inchangé depuis 2010. La préoccupation majeure concerne l'accès à l'emploi chez les jeunes. Le taux de chômage des 15-24 ans au Maroc augmente de manière continue depuis 2009.
Si l'agriculture occupe encore une part importante du PIB marocain, l'économie du Maroc est désormais fortement tertiarisée, avec un secteur du tourisme toujours aussi influent. Le tourisme marocain s’est sensiblement orienté autour de l’accueil de touristes internationaux. Le développement des structures touristiques remonte à plus d’un siècle, d’abord sur les villes de la côte Nord, comme à Tanger, puis à l’intérieur des terres à Fès-Meknès et Marrakech. C’est au lendemain de l’indépendance du pays que le tourisme se démocratise au Maroc, un grand plan fut lancé pour développer de nouvelles stations balnéaires et des rénovations des villes impériales furent mises en chantier. D'autres plans de développement suivirent comme ceux pour les horizons 2010 et 2020. Au total, en seulement huit ans entre 2013 et 2021, la capacité d’accueil des touristes dans les hôtels marocains est passée de 207.000 à 283.000.
