Les investissements directs étrangers en France - Faits et chiffres
La France maintient son statut de leader européen parmi les pays les plus attrayants pour les IDE en Europe, devant le Royaume-Uni et l'Allemagne. Pour la cinquième année d'affilée, la France a attiré plus de 1.000 projets d’investissements directs étrangers en 2023, comme le révèle la dernière édition de Choose France. Lancée par Emmanuel Macron en 2018, le sommet Choose France joue un rôle crucial pour promouvoir la France comme destination privilégiée pour les investisseurs étrangers. Au total les IDE ont représentés 3,8 % au PIB de la France en 2022. L'investissement direct étranger (IDE) implique l'achat par une entreprise ou un individu d'une part significative (au moins 10%) d'une entreprise dans un autre pays, avec l'intention de gérer et de contrôler cette entreprise.
Parmi ces projets, des géants mondiaux tels que Microsoft et Amazon continuent de parier surl'Hexagone pour leurs projets. Microsoft a annoncé un investissement de 4 milliards d'euros pour l'expansion de ses infrastructures cloud et d'intelligence artificielle, tandis qu'Amazon a prévu un investissement de 1,2 milliard d'euros, avec la création de plus de 3 000 emplois directs en CDI.
Ce succès repose sur des facteurs clés comme la stabilité économique, des infrastructures de qualité, un niveau de vie élevé réputé. Cependant, des défis en termes de compétitivité et d'optimisation restent à relever, mettant en lumière l'impact des IDE sur l'économie française et l'importance des plans d’investissements pour orienter son avenir économique.
Pour les trois quarts des dirigeant internationaux, ils estiment une hausse de l'attractivité tricolore dans les trois années à venir. Dernièrement, ces investissements ont généré près de 40.000 emplois en 2023, marquant une hausse de 4 % par rapport à l'année précédente. Toutefois, la moyenne d'emplois créés par projet en France reste faible comparée à celle de ses voisins européens, avec 35 emplois par projet contre 49 en Allemagne et 61 au Royaume-Uni. Cette différence s'explique par la forte présence de secteurs technologiques et automatisés en France, qui nécessitent moins de main-d'œuvre. De plus, la France attire principalement des extensions de sites existants, qui représentent 64 % des projets, contrairement au Royaume-Uni et à l’Allemagne qui accueillent davantage des investissements “Greenfield”, en créant des installations en partant de zéro. Les bases solides du pays, comme l’expertise, les infrastructures et le marché, sont vues par les dirigeants internationaux comme les principaux atouts de l'attractivité française.
En outre, cinq régions françaises figurent parmi les quinze plus attractives d'Europe pour les IDE, dont l'Île-de-France, l'Auvergne-Rhône-Alpes et le Grand Est. Cependant, la concurrence reste féroce, notamment avec le Royaume-Uni, qui attire davantage de sièges sociaux et de projets dans le digital et les services financiers, mettant en exergue les défis que la France doit encore relever pour améliorer sa compétitivité globale.
Toutefois, la France bénéficie de nombreux autres atouts : elle est l'une des dix premières économies mondiales, offre une situation géographique stratégique au cœur de l’Europe occidentale, un tissu tertiaire développé, et des infrastructures de premier plan.
Le projet France Relance doté de 100 milliards d'euros, et le plan France 2030 mettent l'accent sur l'innovation et les technologies vertes. Des projets d’IDE récents illustrent cette dynamique : ProLogium inaugure une usine de batteries pour véhicules électriques à Dunkerque ; Pentalog s'implante à Orléans pour développer des solutions technologiques de pointe ; et Automotive Cells Company établit une usine de batteries à Billy-Berclau, pour un total de 1.600 emplois créés.
Enfin, Business France se distingue en renforçant l’attractivité des entreprises françaises exportés à l'étranger. Le dynamisme du programme V.I.E en est une illustration claire : l'enthousiasme croissant pour l’expansion internationale de ces firmes en recrutant des jeunes diplômés.
Les effets des IDE sur l’économie française
Les investissements directs étrangers ont un impact majeur sur l'économie française, influençant la création d'emplois, l'innovation technologique, le développement régional et la compétitivité globale. Elle se classe également au septième rang des pays attirant le plus de capitaux étrangers au monde.Pour les trois quarts des dirigeant internationaux, ils estiment une hausse de l'attractivité tricolore dans les trois années à venir. Dernièrement, ces investissements ont généré près de 40.000 emplois en 2023, marquant une hausse de 4 % par rapport à l'année précédente. Toutefois, la moyenne d'emplois créés par projet en France reste faible comparée à celle de ses voisins européens, avec 35 emplois par projet contre 49 en Allemagne et 61 au Royaume-Uni. Cette différence s'explique par la forte présence de secteurs technologiques et automatisés en France, qui nécessitent moins de main-d'œuvre. De plus, la France attire principalement des extensions de sites existants, qui représentent 64 % des projets, contrairement au Royaume-Uni et à l’Allemagne qui accueillent davantage des investissements “Greenfield”, en créant des installations en partant de zéro. Les bases solides du pays, comme l’expertise, les infrastructures et le marché, sont vues par les dirigeants internationaux comme les principaux atouts de l'attractivité française.
En outre, cinq régions françaises figurent parmi les quinze plus attractives d'Europe pour les IDE, dont l'Île-de-France, l'Auvergne-Rhône-Alpes et le Grand Est. Cependant, la concurrence reste féroce, notamment avec le Royaume-Uni, qui attire davantage de sièges sociaux et de projets dans le digital et les services financiers, mettant en exergue les défis que la France doit encore relever pour améliorer sa compétitivité globale.
Les plans d’investissements : défis et opportunités pour les IDE
À l’aube de 2030, la France se positionne comme un acteur majeur sur le front des Investissements Directs Étrangers, attirant 42 milliards d'euros en 2023. Malgré cette solidité, le pays doit faire face à plusieurs défis importants qui freinent l’afflux d’IDE, dont la faible performance en matière de recherche et développement (R&D). En 2021, les dépenses de R&D en France représentaient seulement 2,22 % du PIB, un chiffre faible par rapport à d'autres grandes économies, ce qui freine l'innovation et la compétitivité du pays sur le plan international. Le solde des échanges commerciaux est largement négatif, rendant l’économie française fortement dépendante aux prix des importations.Toutefois, la France bénéficie de nombreux autres atouts : elle est l'une des dix premières économies mondiales, offre une situation géographique stratégique au cœur de l’Europe occidentale, un tissu tertiaire développé, et des infrastructures de premier plan.
Le projet France Relance doté de 100 milliards d'euros, et le plan France 2030 mettent l'accent sur l'innovation et les technologies vertes. Des projets d’IDE récents illustrent cette dynamique : ProLogium inaugure une usine de batteries pour véhicules électriques à Dunkerque ; Pentalog s'implante à Orléans pour développer des solutions technologiques de pointe ; et Automotive Cells Company établit une usine de batteries à Billy-Berclau, pour un total de 1.600 emplois créés.
Enfin, Business France se distingue en renforçant l’attractivité des entreprises françaises exportés à l'étranger. Le dynamisme du programme V.I.E en est une illustration claire : l'enthousiasme croissant pour l’expansion internationale de ces firmes en recrutant des jeunes diplômés.
