Les particules fines PM2.5, particules dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres, sont émises dans l'atmosphère lors de la combustion de matières premières, principalement pour le chauffage et le transport, ainsi que lors de l'utilisation de certains pesticides. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l'air serait responsable de plus de quatre millions de décès chaque année, et une exposition prolongée aux particules fines pourrait causer ou aggraver de nombreux problèmes de santé comme les troubles cardiovasculaires, l'obésité et le diabète. Depuis 2021, l'OMS recommande un niveau maximal de cinq microgrammes de PM2.5 par mètre cube d’air pour une exposition prolongée. En Europe, presque toutes les villes dépassent ce seuil.
Cependant, comme le montre notre infographie, basée sur des données d'IQAir, entreprise suisse de technologie de la qualité de l'air spécialisée dans la protection contre les polluants atmosphériques, certaines villes d'Europe se maintenaient en dessous du niveau de particules fines recommandé par l'OMS l'année dernière. En 2024, la ville européenne la moins polluée de l'étude était Kittilä, en Finlande, où la concentration moyenne de PM2.5 dans l'air n'était que de 1,8 μg/m3. Venait ensuite Dunblane, en Écosse (2,2 μg/m3), puis Diekirk, au Luxembourg (2,3 μg/m3). En France, seulement une quinzaine de petites municipalités se situaient en dessous du niveau fixé par l'OMS.
Sur le même sujet : les dix villes les plus polluées d'Europe.