La pollution de l'air, problème majeur de santé publique mondiale
Pollution atmosphérique
L’anticyclone qui offre à la France et à une bonne partie de l’Europe du soleil et des températures d’une douceur record pour un mois de février n’a pas que des effets positifs. Plusieurs régions de l’Hexagone se retrouvent actuellement concernées par un pic de pollution aux particules fines dû aux conditions météorologiques qui immobilisent les masses d’air au sol.
Comme le montre notre infographie, la pollution de l’air est problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Cette dernière touche principalement les zones urbaines où se concentrent les activités industrielles, le trafic des véhicules et où vivent plus de la moitié de la population de la planète. D’après une étude publiée récemment par l’Université de Chicago, la pollution aux particules fines est responsable de la perte de 1,8 année d’espérance de vie en moyenne par personne à l’échelle mondiale. Cela en fait le facteur externe de mortalité le plus élevé dans le monde, devant le tabagisme, l’alcool, le SIDA ou les conflits armés, dans la mesure où tout le monde respire le même air et que ce risque est difficilement évitable.
La perte moyenne d'espérance de vie est passée de 1,0 en 1998 à 1,8 en 2016 et ce sont principalement les pays en développement d'Afrique et d'Asie qui connaissent une augmentation drastique de la pollution atmosphérique. Les chercheurs ont ainsi estimé que l'espérance de vie moyenne peut être amputée de 11 ans dans certaines villes indiennes. La situation est en comparaison nettement meilleure dans les villes européennes où les politiques publiques et diverses réglementations permettent une amélioration relative de la qualité de l’air. Paris reste néanmoins une des villes d'Europe où les concentrations en particules fines sont les plus élevées.
Comme le montre notre infographie, la pollution de l’air est problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Cette dernière touche principalement les zones urbaines où se concentrent les activités industrielles, le trafic des véhicules et où vivent plus de la moitié de la population de la planète. D’après une étude publiée récemment par l’Université de Chicago, la pollution aux particules fines est responsable de la perte de 1,8 année d’espérance de vie en moyenne par personne à l’échelle mondiale. Cela en fait le facteur externe de mortalité le plus élevé dans le monde, devant le tabagisme, l’alcool, le SIDA ou les conflits armés, dans la mesure où tout le monde respire le même air et que ce risque est difficilement évitable.
La perte moyenne d'espérance de vie est passée de 1,0 en 1998 à 1,8 en 2016 et ce sont principalement les pays en développement d'Afrique et d'Asie qui connaissent une augmentation drastique de la pollution atmosphérique. Les chercheurs ont ainsi estimé que l'espérance de vie moyenne peut être amputée de 11 ans dans certaines villes indiennes. La situation est en comparaison nettement meilleure dans les villes européennes où les politiques publiques et diverses réglementations permettent une amélioration relative de la qualité de l’air. Paris reste néanmoins une des villes d'Europe où les concentrations en particules fines sont les plus élevées.