Donald Trump a fait son grand retour, lundi, sur Twitter/X, pour un entretien exclusif avec l'entrepreneur Elon Musk, propriétaire de la plateforme. L'ancien président et candidat républicain à l'élection de novembre, dont la campagne est en crise depuis le retrait de l'actuel président Joe Biden de la course à la Maison-Blanche, s'est entretenu durant plus de deux heures avec le milliardaire d'origine sud-africaine, malgré un départ retardé à cause de problèmes techniques. Sans surprise, les deux hommes ont discuté immigration (l'ancien président a promis « la plus grande expulsion de l'histoire » s'il est élu), changement climatique(Trump s'est réjoui de bientôt avoir « plus de propriétés en bord de mer»), et enchaîné les attaques contre l'adversaire démocrate de Donald Trump à la présidentielle, Kamala Harris.
Comme le montrent de récents sondages, l'écart d'intentions de vote entre Kamala Harris et Donald Trump est plutôt ténu. Si Trump avait une légère avance sur son adversaire avant que celle-ci ne soit officiellement désignée comme candidate démocrate, Kamala Harris arrive désormais en tête, mais la différence entre les intentions de vote pour les deux adversaires n'est que quatre points de pourcentage sur l'ensemble des sondages compilés par RealClear Polling, ce qui est presque dérisoire si l'on tient compte de leur marge d'erreur. À l'heure actuelle, Trump reste malgré tout donné gagnant par les sondages réalisés Forbes/HarrisX et CNBC.
Il est important de préciser qu'aux États-Unis les électeurs ne votent pas directement pour le président, et que ce dernier peut être élu sans pour autant remporter le vote populaire. Lors de ce scrutin indirect, la population des différents États désigne les électeurs du collège électoral qui, à leur tour, éliront le président à une date ultérieure, en fonction du résultat des élections dans les États concernés. Plus la population d'un État est importante, plus le nombre d'électeurs envoyés au collège électoral par cet État est élevé.