La couche d'ozone joue un rôle essentiel dans l'habitabilité de notre planète. Située dans la haute atmosphère terrestre, entre 10 et 50 kilomètres au-dessus de nos têtes, elle absorbe la majeure partie des rayonnements ultraviolets du soleil et agit ainsi en écran solaire naturel pour les organismes vivants.
À partir des années 1970, l'humanité a émis de grandes quantités de substances appauvrissant la couche d'ozone - principalement des chlorofluorocarbures (CFC), massivement utilisés dans les systèmes de réfrigération, mousses isolantes et bombes aérosols. Cela a conduit à la formation de trous dans la couche d'ozone, en particulier aux pôles de la Terre, exposant les espèces vivantes à des niveaux plus élevés de rayonnements UV et augmentant les risques de cancer de la peau chez l'homme.
Après la découverte de ce phénomène dans les années 1980, la communauté internationale a d'abord conclu un accord de coopération, formalisé dans la Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone, puis mis en place un protocole (le Protocole de Montréal), visant à réduire progressivement les émissions de la majorité des substances chimiques appauvrissant la couche d'ozone. D'après les experts de l'ONU, si ces politiques restent en place, la couche d’ozone devrait revenir à son niveau de 1980 d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde. Depuis 2000, la couche d'ozone se reconstituerait lentement, à un rythme de 1 à 3 % par décennie. Le trou d'ozone au-dessus de l'hémisphère sud étant le plus grand, il prend plus de temps à se résorber.