D'après les Nations unies, 80 % du PIB mondial est de nos jours généré dans les villes. Et le poids des métropoles dans l'économie ne cesse de croître. Plus de la moitié de la population mondiale vit déjà en zone urbaine et cette proportion devrait dépasser 65 % à l'horizon 2030. En outre, les agglomérations continuent de s'étendre. Selon les projections démographiques, il y aura 49 villes de plus de 10 millions d'habitants d'ici 2025 (contre une trentaine actuellement), dont un nombre croissant dans les pays émergents.
Dans ce contexte, l'étude Global Business Cities de Statista a analysé un ensemble d'indicateurs liés à l'attractivité économique et au climat des affaires de 200 métropoles dans plus de 70 pays à travers le monde. Les facteurs sélectionnés concernent divers aspects socio-économiques, tels que la présence d'un environnement favorable à l'implantation d'entreprise, le potentiel de développement économique, le niveau d'infrastructures, la connectivité numérique, la qualité de vie (pollution, santé, droits individuels), mais aussi le rayonnement culturel et le tourisme.
Sur les critères étudiés, c'est le centre financier international Hong Kong qui décroche le titre de ville la plus attractives pour le business (score de 100,0). Comme le montre notre graphique, Paris se classe au troisième rang mondial juste derrière Londres, avec un score de 94,6 contre 95,1 pour la capitale britannique. Les points forts de Paris concernent notamment les indicateurs liés à la qualité de l'environnement pour les entreprises et à la culture. D'autres métropoles européennes s'imposent également en tête du classement, comme Francfort (4ème), Amsterdam (5ème) et Oslo (8ème).
Les rapports détaillés pour chacune des villes étudiées sont accessibles ici (pour les abonnés).