
Un modèle de sport-business
La NBA est devenue un business lucratif, en témoigne l'augmentation quasi-constante des revenus générés par la ligue. En effet, le chiffre d'affaires de la NBA a doublé entre 2004 et 2016, atteignant près de six milliards de dollars.
Pour des raisons pratiques, la ligue est divisée en deux conférences, chacune composées de 15 équipes appelées franchises. La valeur moyenne des franchises est également un bon indicateur de la croissance de la ligue. Si en 2003, la valeur moyenne des franchises se situait autour de 250 millions de dollars, elle avait augmenté d'un milliard de dollars en 2016.
Si le business model de la ligue tente de réduire les disparités économiques et sportives, il existe toujours une forte hétérogénéité entre les franchises. Celle-ci est notamment liée aux joueurs sous contrat, aux résultats sportifs mais également aux villes dans lesquelles les franchises sont implantées. On parle en NBA de grands et petits marchés : Les mégapoles américaines comme New-York ou Los Angeles auront toujours un pouvoir d'attraction supérieur aux villes comme Salt Lake City ou encore Millwaukee. C'est la raison pour laquelle on retrouve les plus grandes villes des États-Unis en tête du classement des franchises aux valeurs marchandes les plus élevées. Par effet de ricochet, on les retrouve également au classement des franchises générant les revenus les plus élevés.
Un star système
Les franchises NBA sont soumises à un plafond salarial régulièrement réévalué. Ce système doit, en théorie, permettre de garder une certaine équité entre les franchises. Avec la notoriété grandissante de la ligue et des revenus toujours en hausse, ce plafond salarial se retrouve souvent renégocié. Si en 2013 le plafond était inférieur à 60 millions de dollars, il a dépassé 100 millions pour la première fois à l'aune de la saison 2018/2019. Il existe des solutions pour contourner cette limite ce qui explique que la moyenne des salaires cumulés par équipe dépassait 110 millions de dollars en 2017.
Pour leur apport sur mais également en-dehors des terrains, l'acquisition des plus grands joueurs de la planète représente un investissement monumental pour une franchise. En 2018, les Cavaliers de Cleveland avait rémunéré la star Lebron James plus de 33 millions de dollars. Sans les primes.
En 2016, le magasin Forbes publiait le palmarès des sportifs les mieux payés de tous les temps. Et c'est la légende du basket Michael Jordan que l'ont retrouvait en première place.
Ces rémunérations étourdissantes se retrouvent également avec les joueurs étrangers. En effet, parmi le contingent des joueurs français en NBA, certains ont eu l'occasion de négocier de juteux contrats. Nicolas Batum, ailier des Hornets de Charlotte ainsi que Rudy Gobert, pivot titulaire du Utah Jazz touchaient chacun plus de 20 millions d'euros en 2018.