Ainsi, les études universitaires représentent un poste de dépenses publiques important : en 2020, l’État a accordé plus de 28 milliards d’euros pour l’enseignement supérieur et la recherche.
Malgré la popularité grandissante d’un enseignement supérieur au sein de structures privées, l’université attire toujours plus d’étudiants : environ 1,6 million en 2019-2020, soit plus de la moitié de la totalité des étudiants de l’enseignement supérieur. À tel point que certaines universités sont engorgées et qu’est soulevée la possibilité de sélectionner les étudiants à l’entrée en licence ou en master.
De manière générale, les étudiants français sont satisfaits des études qu’ils poursuivent et n’envisagent pas de changer d’orientation. La filière la plus populaire est celle des lettres et sciences humaines, qui compte un demi-million d’étudiants, loin devant les 360.055 étudiants en sciences.
Parallèlement, le nombre d’étudiants en école d’ingénieurs et en école de commerce n’a cessé d’augmenter depuis les années 1980.
Malgré son accessibilité financière, l’enseignement supérieur français est aussi vivement critiqué pour sa tendance à l’élitisme. En effet, une valeur très particulière est accordée aux établissements dits « d’excellence ». L’intégration de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) est encouragée auprès des élèves studieux rêvant ensuite d’entrer à l’ENS, HEC ou encore Polytechnique, dont les diplômés sont encore aujourd’hui perçus comme « l’élite de la France », promis à un avenir brillant.