L'épargne immobilière en France - Faits et chiffres
Ainsi, elle est perçue comme une bonne solution pour préparer la transmission aux héritiers. Cependant, le niveau de connaissance en matière d’épargne immobilière en France reste limité et l’achat d’une résidence principale ou secondaire est l'exemple le plus cité en matière d'épargne immobilière. Les autres produits tels que l’épargne logement (Plan épargne logement (PEL) et Compte épargne logement (CEL)), les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) et les sociétés civiles de placement en immobilier (SCPI) ne jouissent en effet pas de la même popularité par manque de visibilité sur le marché de l’épargne. De fait, en décembre 2018, 76 % des Français pensaient que ces placements mériteraient d'être plus connus.
Malgré tout, de plus en plus de Français commencent à se tourner vers ces produits d’épargne et on comptait 175 SCPI en 2018. Ces sociétés civiles sont spécialisées dans l'immobilier et offrent un bon rapport rendement/risque. Le montant de capitalisation des SCPI a lui atteint 35,4 milliards d’euros dans les actifs de bureaux sur la même période. L’épargne logement est en léger recul ces dernières années. En 2018, la proportion de ménages français détenant un plan ou un compte épargne logement était de 30 %. Le taux de rémunération du PEL est en chute libre depuis le début du siècle et cela incite les Hexagonaux à se tourner vers d’autres produits. En outre, la perte d’attrait de certains produits d’épargne du fait de la baisse du niveau de rémunération de ces derniers fait aujourd'hui le jeu de l’épargne immobilière avec ses placements attractifs et diversifiés.