Mardi 19 novembre marque 1 000 jours depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère des affaires étrangères ukrainien a affirmé que le pays « ne se soumettra jamais aux occupants », en insistant que la sécurité ne pourrait être rétablie dans la région « sans le rétablissement de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine ». Hier, lundi 18 novembre, les États-Unis avaient annoncé autoriser Kyiv à frapper le sol russe avec leurs missiles de longue portée ; dans la foulée, le président russe, Vladimir Poutine, a signé un décret élargissant les possibilités de recours à l'arme nucléaire.
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, plusieurs milliers de sanctions (plus de 19 000 d'après certaines estimations) ont été mises en place contre la Russie, notamment par l'Union européenne et les États-Unis, ainsi que d'autres pays, comme le Japon, la Corée du Sud ou Singapour. Ces sanctions sont principalement d'ordre économique : de nombreux pays ont ainsi limité ou complètement interdit les importations en provenance de la Russie et les exportations vers cette dernière. D'autres pays, comme la Lettonie ou la République tchèque, ont également limité ou suspendu l'attribution de visas pour les citoyens russes.
Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l'Union européenne, près de la moitié (45,3 %) des sanctions actuellement mises en place par l'UE concernent la situation en Ukraine. Au 29 octobre 2024, 2 247 personnes ou entités étaient soumises à des sanctions de la part de l'Union européenne relatives à des actions portant atteinte ou menaçant l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine, ou à la situation du pays. Parmi les sanctions de l'UE relatives à l'Iran, certaines sont également imposées en raison du soutien militaire de la république islamique à la Russie dans son invasion de l'Ukraine.