Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre, un tremblement de terre de magnitude 6,9 a ravagé l'ouest du Maroc. Selon les plus récents bilans, le séisme a fait 2 901 morts et plus de 5 500 blessés. La Croix-Rouge a débloqué plus d'un million d'euros de son fonds d'urgence afin d'aider les activités de secours du Croissant-Rouge marocain sur place, et a lancé un appel de fonds de plus de 100 millions d'euros.
Au terrible impact humain des catastrophes naturelles s'ajoute en effet également un lourd impact financier. D'après des données compilées par Munich Re, le tremblement de terre de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku, à l'origine du tsunami ayant causé l'accident nucléaire de Fukushima, est par exemple le séisme le plus onéreux de l'histoire, avec des dégâts estimés à 210 milliards de dollars US. Le séisme de Kobe, en 1995, a également eu un impact sévère sur le Japon. La région du Kansai, dans laquelle se situe la ville, contribuait alors à près d'un quart du PIB du Japon, et 17 % de son PNB. Le port de Kobe, l'un des plus grands du pays, s'était alors retrouvé complètement à l'arrêt, ce qui avait empêché les entreprises de la région de tourner à leur rendement normal.