
Avec plus de huit millions d'habitants, la Suisse a vu le taux de croissance de sa population diminuer au cours des années, passant de 1,2 % en 2014 à 0,7 % en 2018. Parmi les causes, la baisse de naissances et un solde migratoire plus faible : les femmes suisses ont en moyenne 1,5 enfant au cours de leur vie, tandis le solde migratoire a pris un virage à 180 degrés et reste négatif.
Il existe toutefois toujours un revers de la médaille plus éclatant. En ce qui concerne l’économie suisse, le pays figure parmi les plus développés et les plus prospères au monde : le taux de chômage y est bas (moins de 3 % selon les dernières données du Fonds monétaire international), la valeur du produit intérieur brut (PIB) par habitant s’élève à plus de 82.000 dollars, le taux d’évolution du PIB a été toujours positif et la dette nationale représente moins de 40 % du PIB.
Comme la plupart des économies européennes, la Suisse est fondamentalement un pays de petites et moyennes entreprises (PME), même si on y trouve aussi de grandes compagnies internationales. Ainsi, parmi les principaux partenaires à l’importation se trouvent l’Allemagne et les États-Unis, pays qui sont aussi importants lorsqu’on parle de partenaires à l’exportation.
La Suisse est toujours restée un pays prudent en suivant une philosophie d’économie libérale et non interventionniste, ce qui lui a apporté une très forte stabilité financière dans son Histoire. Osera-t-elle prendre plus de risques à l’avenir ?