
Par ailleurs, la proximité géographique est un autre aspect à prendre en compte. Les relations commerciales franco-belges sont rendues particulièrement dynamiques et la Belgique est devenue le deuxième partenaire commercial de la France après l’Allemagne. Dans ce sens, le sentiment est aussi réciproque : la France est le deuxième client de la Belgique (15,5 % des exportations totales), suivi d’autres grandes puissances telles que le Royaume-Uni et les États-Unis. En termes d’importations, la France passe au troisième rang du classement – environ 10 % des produits importés en Belgique proviennent de l’Hexagone.
Malgré tous ces échanges commerciaux, la Banque nationale de Belgique (BNB) a confirmé que le pays n’a certainement pas été à la hauteur d’une véritable croissance économique. Le produit intérieur brut belge a atteint un faible taux d'1,4 % en 2016, lorsque la croissance de la zone euro a été de 1,6 %. La Belgique devra donc faire plus d’efforts pour raviver son économie et son inflation afin d'atteindre le taux attendu par l'Union européenne, soit 2 %.
Loin d'un rétablissement rapide, d’ailleurs les dépenses publiques constituent plus de 50 % du PIB national, le pays fait de son mieux pour améliorer la situation actuelle.