
L'infarctus et l'AVC ne sont cependant pas des maladies à proprement parler, mais des évènements aigus qui résultent du blocage d'une artère qui empêche le sang de parvenir au cœur ou au cerveau. Ainsi, les maladies cardiovasculaires peuvent longtemps passer inaperçues. Elles sont dues à une accumulation de dépôts de graisse (le cholestérol) sur les parois des artères. Avec les temps, ces parois durcissent et on parle d'athérosclérose. L'aggravement de cette sclérose des artères entraine un ralentissement de la circulation et une diminution de l'approvisionnement en oxygène des organes tels que le cœur, le cerveau ou encore les muscles des jambes. Ce n'est qu'à partir de là que se manifestent les symptômes de la maladie.
En France, quelque 100.000 personnes sont chaque année prises en charge par l'Assurance maladie pour accident vasculaire cérébral aigu ainsi qu'un demi million de Français pour ses séquelles. Les dépenses hospitalières de l'Assurance maladie pour un AVC aigu s'élèvent à environ 1,3 milliard d'euros. Ensemble, l'AVC et ses séquelles coûtent à la Sécurité sociale environ 3,5 milliards (dépenses pour les soins de ville, les soins hospitaliers et prestations en espèces).
Cependant, les maladies cardiovasculaires peuvent dans la plupart des cas être évitées. Les principaux facteurs de risques sont une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique, le tabagisme et l'usage nocif d'alcool. Ces facteurs comportementaux peuvent se traduire par une hypertension, une hyperglycémie, une hyperlipidémie ou encore un excès de poids.