
Actuellement, le très haut débit prend le dessus sur les « connexion haut débit » classiques. Le nombre de connexions internet à très haut débit a doublé entre 2013 et 2015, passant à 4,2 millions de connexions à très haut débit sur réseaux fixes, tandis que le nombre de connexion haut débit est en train de décliner. Les statistiques relatives à la vitesse de téléchargement soulignent cette tendance. En effet, la vitesse moyenne de connexion à Internet en France est passée de 3,4 Mbit/s au début de l'année 2009 à environ 9,9 Mbit/s dans le courant de l'année 2016. De plus, on observe depuis quelques années une croissance forte du nombre d'abonnés à Internet très haut débit en fibre optique , un type de raccordement permettant un débit d'informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux.
Il ne suffit cependant pas de vouloir un débit internet supérieur pour l'obtenir. En réalité, de nombreux logements ne peuvent pas bénéficier d'un débit internet supérieur pour des raisons techniques. L'indisponibilité d'Internet à très haut débit semble être, d'après un sondage du Crédoc, la raison principale d'une non-souscription.
Il semble que la concurrence entre les opérateurs ait profité à Orange, qui comptait 11,2 millions de clients d'Internet à haut débit en 2016, contre 6,4 millions pour Iliad, 6,2 millions pour SFR et 3,1 millions pour Bouygues Telecom. Mais en définitive, les consommateurs bénéficient de cette concurrence : entre 2010 et 2015, la facture mensuelle moyenne pour l'accès à internet haut ou très haut débit a diminué de 1,5 euro.