
Une augmentation du débit internet mobile ne permet pas seulement d'accélérer le chargement d'une page web, d'envoyer des fichiers ou de charger des vidéos plus rapidement. Le déploiement du très haut débit mobile ouvre la voie à de nouveaux usages mobiles, par exemple la diffusion en direct de contenu sur les réseaux sociaux sans être connecté en Wi-Fi, ou bien le fait de pouvoir regarder la télévision en déplacement. Alors que seulement 17 % des Français possédaient un smartphone en 2011, le taux d'équipement en smartphone était de 65 % en 2016.
Le lancement de la 4G a entraîné des coûts de déploiement importants du côté des opérateurs, d'où le coût élevé des forfaits 4G juste après son lancement. Mais l'arrivée d'un 4e opérateur sur le marché, Free mobile, a intensifié la concurrence entre les opérateurs français. La concurrence ne s'est pas faite sur le terrain des prix, mais davantage au niveau de la qualité du service proposé. D'importants écarts sont d'ailleurs visibles à ce niveau. En effet, les données de l'Arcep révèlent que la part de la population couverte en très haut débit mobile varie d'un opérateur à l'autre. En janvier 2017, 88 % de la population française bénéficiait du réseau 4G d'Orange, mais seulement 78 % bénéficiaient de celui de Free Mobile. Bouygues Telecom et SFR, quant à eux, se situaient à la deuxième et troisième place du podium, avec 85 % et 81 % de la population couverte.
La Commission européenne a établi au début de l'année 2014 une feuille de route pour la mise en place de la 5G. Son déploiement commercial devrait avoir lieu à l'horizon 2020.