
En dix ans, le chiffre d’affaires du e-commerce en France a explosé, passant de 8 milliards d’euros en 2005 à près de 65 milliards en 2015. Sur les ventes en ligne sur ordinateur, la France générait en 2016, le troisième chiffre d’affaires européen derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni (70 milliards d’euros). On dénombrait en 2015 plus de 180.000 sites internet actifs de e-commerce en France, soit 100.000 de plus que 5 ans auparavant. Si le développement du e-commerce touche une multitude de secteurs, le marché du tourisme générait près d’un tiers du chiffre d’affaires français, suivit de l'ameublement puis la mode.
Le e-commerce est aujourd’hui un secteur en plein essor, grâce aux nouveaux modes de consommation. Si la part de la vente en ligne est encore bien inférieure à la distribution traditionnelle, celle-ci est en augmentation constante depuis 2014, au point de représenter près de 10 % de la distribution totale.
Ce marché connaît d’ailleurs, ses acteurs majeurs français, comme Cdiscount, ou encore étrangers. En 2016, le géant américain Amazon a dépassé Cdiscount en audience sur son site français (15 millions de visiteurs mensuels face à 11 pour le Français), ainsi qu’en chiffre d’affaires (respectivement 3,1 et 1,9 milliards de dollars des États-Unis).
Malgré la relative jeunesse du secteur, il continue d’évoluer très rapidement. En 2016, un sondage illustrait les leviers de croissance du e-commerce en France. Si 81 % identifiaient les réseaux sociaux, 65 % évoquaient le commerce mobile. En effet, un quart du chiffre d’affaires du e-commerce provient du commerce via smartphone ou tablette.
Cette tendance, également en pleine évolution, va impliquer de nouvelles mutations pour les entreprises du secteur.