Évolution du numerus clausus en études de médecine en France 1972-2019

Pour la rentrée universitaire 2019/2020, le ministère de l'Éducation nationale ainsi que le ministère des Solidarités et de la Santé ont établi le numerus clausus de la deuxième année commune aux études de médecine (PACES) à 9.314 admissibles. Autrement dit, sur le total de personnes inscrites en première année de médecine, seul un nombre limité pouvait accéder en seconde année à la rentrée suivante. Ce numerus clausus, ou « nombre fermé », a été institué dans le but de limiter le nombre de futurs médecins, pharmaciens, sages-femmes ou dentistes par rapport aux besoins démographiques en France. Cette limitation a été instituée à la suite des révoltes de mai 1968 qui a permis l'ouverture à tous les bacheliers et à la gratuité des études supérieures.
Face à l'afflux massif de nouveaux étudiants en médecine et sous la pression de certains syndicats enseignants et du ministère du Budget, le numerus clausus a été instauré au début des années 1970. En 2018, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé une réforme du système universitaire en médecine et le retrait du numerus clausus à partir de 2020. Cependant l'accès en deuxième année est toujours conditionné par rapport aux résultats des autres élèves, ce sont désormais les universités qui fixent désormais le nombre de places et non plus les ministères.