Google a commencé la semaine dernière à limiter par défaut les cookies tiers pour une partie des utilisateurs de son navigateur Chrome. Ces traqueurs, qui permettent aux entreprises de suivre l'activité des utilisateurs de leurs sites et de récolter des données afin de proposer des publicités ciblées, sont d'ores et déjà régulés par l'Union européenne. Mais Google a décidé d'aller encore plus loin : si les cookies tiers ne sont limités que pour 1 % des utilisateurs de Chrome depuis le 4 janvier, cette expérimentation a pour but de faciliter des tests afin d'augmenter la capacité à 100 % des utilisateurs à partir du troisième trimestre 2024.
Selon une récente enquête d'Eurostat, le scepticisme à l'égard des cookies est particulièrement élevé en Finlande, où environ deux tiers des personnes interrogées disaient avoir déjà essayé d'empêcher ou de restreindre les cookies en utilisant les paramètres de leur navigateur. Par comparaison, nos compatriotes n'étaient que 34,2 % à avoir pris l'initiative de se protéger des cookies, alors qu'à peine plus d'un quart de nos voisins italiens semblaient s'en préoccuper.