Plus d'une centaine de tremblements de terre, dont un majeur de magnitude 7,5, ont secoué la préfecture d'Ishikawa sur la côte ouest du Japon lundi 1er janvier. Ce séisme a causé la mort de 73 personnes selon le dernier bilan communiqué mardi par les autorités. Aucune inondation majeure n'a été signalée malgré l'alerte au tsunami, mais la menace de nouvelles répliques demeure. Les infrastructures du pays ont subi d'importants dégâts et les routes coupées ont entravé les efforts d'aide et de sauvetage. Toutefois, aucune anomalie n'a été signalée à la centrale nucléaire de Shika, située proche de l'épicentre, ou dans d'autres infrastructures critiques du pays, a assuré lundi un porte-parole du gouvernement.
Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon est l'un des pays où les séismes sont les plus fréquents. L'archipel applique en conséquence des normes de construction antisismiques extrêmement strictes et ses habitants sont généralement bien préparés à ce genre de catastrophes naturelles. Selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), le Japon est le quatrième pays du monde le plus touché par des tremblements de terre majeurs depuis 1990, avec 98 événements recensés. Mais si l'on tient compte de la taille du pays, le Japon est celui qui en enregistre le plus en rapport à sa superficie.
En février de l'année dernière, près de 60 000 personnes avaient perdu la vie dans de graves tremblements de terre en Turquie et en Syrie. Le premier pays cité est également l'un des plus exposés aux séismes dans le monde, avec 62 événements majeurs enregistrés par la NOAA depuis 1990. Six d'entre eux, dont deux survenus le 6 février 2023, affichaient une magnitude de 7 ou plus. Un autre pays de la région, l'Iran, figure également parmi les pays les plus touchés par les séismes au cours des trois dernières décennies, avec 109 tremblements de terre majeurs recensés.