Selon une enquête internationale de l'OCDE, les Islandais font partie de ceux qui se sentent le plus épaulés par leurs proches : 98 % des personnes interrogées ont déclaré avoir des amis ou des parents sur lesquels elles peuvent compter en cas de difficultés personnelles. Au Canada et aux États-Unis, où ce taux atteint 92 %, la grande majorité des gens ne se sentent pas non plus particulièrement isolés socialement, tout comme en France et en Belgique (91 %).
En Allemagne, 13 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas avoir d'entourage social sur lequel elles pourraient compter en cas de besoin, soit un taux supérieur à la moyenne des 38 pays étudiés, qui s'établit à 10 %. Dans cette comparaison internationale, c'est en Turquie que l'on trouve le plus de gens affirmant ne pas avoir de proches pour les épauler en cas de besoin, soit environ le quart des répondants.
Des recherches menées par l'OCDE ont lié l'isolement social et la solitude à un risque plus élevé de souffrir d'un certain nombre de pathologies physiques et mentales, notamment l'hypertension, les maladies cardiaques, l'obésité, l'affaiblissement du système immunitaire, l'anxiété, la dépression, le déclin cognitif et la maladie d'Alzheimer.