En matière d'attractivité pour les startups, Lagos, occupe la tête du classement des villes africaines selon les données du site StartupBlink. La capitale nigériane a réussi à dépasser ses concurrentes directes Nairobi, Le Cap et Johannesbourg en 2021, une tendance qui devrait se poursuivre. Ces scores sont cependant l'exception plutôt que la norme.
Comme le met en avant notre graphique, certains villes africaines peuvent encore s'améliorer pour semer les graines de la croissance future des startups. Dans l'ensemble, seules sept villes africaines ont obtenu un score de plus de 1,0 point sur l'indice de StartupBlink pour 2021. Le fait que les zones urbaines revendiquent les premières places n'étant pas une surprise.
Lagos, par exemple, est non seulement la plus grande zone métropolitaine d'Afrique, mais s'est également fait un nom en tant que hub technologique progressant rapidement, générant 10 % du PIB total du Nigéria de 432,3 milliards de dollars. Nairobi, deuxième ville africaine la mieux notée, abrite le siège africain de poids lourds mondiaux comme Cisco, IBM, Coca-Cola et Google, ce qui est du moins en partie attribuable à son attractivité touristique ainsi que financier.
En termes de réalisations locales, des institutions comme la Nairobi Securities Exchange, l'une des plus grandes bourses africaines, et des entreprises comme SafariCom, qui affichait une capitalisation boursière de 15,3 milliards de dollars en novembre 2021, font de Nairobi un terrain fertile pour les investisseurs.
Le Cap et Johannesburg, de leur côté, profitent toujours de la position économique de l'Afrique du Sud, qui était en tête de tous les pays africains en termes de PIB pendant des décennies. Les entreprises notables locales incluent Naspers du Cap, dont la valorisation de 104 milliards de dollars en juillet 2021 en a fait la plus grande entreprise du continent. Comme le montrent les données d'African Business, huit des dix entreprises africaines les plus valorisées en juillet 2021 étaient situées en Afrique du Sud.