La crise du coronavirus met à l'épreuve les gouvernements du monde entier et place de nombreux chefs d'État sur le devant de la scène. Plus que jamais, la communication et les actions des politiques sont scrutées et soumises à l'opinion publique. Véritable test pour la popularité des dirigeants mondiaux, cette crise révèle déjà des gagnants et des perdants.
Parmi les leaders qui ont vu leur cote de popularité s'améliorer le plus au cours de la crise, on retrouve la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre canadien Justin Trudeau, avec des gains respectifs de 13 et 12 points depuis mi-mars, selon les données du baromètre de Morning Consult. La cote de popularité de Boris Johnson, qui avait fait un bond en avril, atteignant temporairement 66 %, lorsque le premier ministre britannique luttait lui-même contre le virus, est depuis redescendue à 41 %, enregistrant une baisse de 5 points par rapport à mi-mars.
Si Emmanuel Macron avait connu une hausse de popularité au début de la crise, elle est désormais presque revenue à son niveau du 17 mars (seulement 4 points de plus).
A quelques mois des élections américaines, la cote d'approbation du président Donald Trump fait pour ainsi dire du surplace, atteignant désormais 40% , soit 2 points en dessous du niveau au début de la pandémie.