Les enfants en France - Faits et chiffres
La question de l’enfance regroupe ici plusieurs thématiques : l’éducation, le positionnement de l’enfant par rapport au couple de ses parents, l’adoption, et enfin la pauvreté et la maltraitance.
L’éducation des enfants est un souci majeur des Français, et ils n’ont pas que des bonnes choses à dire à ce sujet : 74 % d’entre eux estiment que les enfants sont aujourd’hui moins bien élevés que ceux des générations précédentes et que leurs parents manquent de sévérité.
En pratique, il semblerait que les parents français mettent particulièrement l’accent sur l’autonomie et la responsabilisation de leurs enfants : c’est à eux qu’il incombe de ranger leur chambre, de se vêtir eux-mêmes, de s’occuper de leurs frères et sœurs, de se brosser les dents ou se laver seuls ou encore de débarrasser la table.
Une autre problématique qui taraude les parents est l’usage des nouvelles technologies par leurs enfants. Faut-il les laisser regarder la télévision ? À partir de quel âge ? Est-il bien raisonnable de les laisser surfer sur Internet ? Avoir un compte Facebook ? Quand devraient-ils posséder un téléphone portable ?
Quiconque s’intéresse à l’enfance a à cœur de protéger ces mineurs. Jeunes et sans défense, ils sont exposés à de nombreux risques quant à leur sécurité et leur intégrité. Les Français sont bien conscients que la maltraitance infantile est loin d’avoir disparu et estiment d’ailleurs que la combattre est une priorité, et à raison : en 2015, près de 11.000 actes de violence, mauvais traitements ou abandons ont été enregistrés par la police nationale.
Mais les violences ne sont pas le seul danger qui guette les enfants. On estime que plus de 30.000 mineurs sont sans domicile, tandis que 3,1 millions de mineurs vivent sous le seuil de pauvreté, dont 947.000 ont moins de six ans. Pour pallier cette situation, l’État a mis en place des outils, dont l’aide sociale à l’enfance.
Par ailleurs, les enfants n’ont pas toujours de parent vers qui se tourner. La France compte environ 3.035 pupilles de l’État, c’est-à-dire des enfants n’ayant aucune famille, dont 949 placés en vue d’une adoption.