Le siège d’Alep par les forces armées du régime de Bachar al-Assad a été rompu le 6 août mais la bataille pour le contrôle de la deuxième plus grande ville de Syrie continue de faire rage. La reprise d’Alep aux rebelles, coupée en deux depuis 2012, ne mettrait certes pas fin à la guerre mais affaiblirait considérablement la rébellion.
Première victime de cette bataille, la population d’Alep, dont une partie a été piégée trois semaines dans le territoire assiégé. La situation humanitaire est extrêmement critique, si bien que l’ONU réclame un cessez-le-feu immédiat de 48 heures. Au moins six hôpitaux et centres médicaux ont en effet été bombardés pendant le siège et les habitants n’ont plus d’eau courante depuis quatre jours. Afin de permettre l’accès à la ville aux convois humanitaires, la Russie a déclaré suspendre quotidiennement ses frappes pendant trois heures. L’ONU doute pourtant qu’une telle mesure suffise à enrayer ce drame humanitaire.
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Le siège d'Alep rompu
Bataille d'Alep
