Dans un monde globalisé où la scène internationale est de plus en plus occupée, le sport devient un instrument de "soft power" de plus en plus utilisé par les pays qui souhaitent affirmer leur présence sur l'échiquier mondial. Si les exemples les plus médiatisés concernent le football ou l'organisation de grandes compétitions internationales (comme les JO), le sport automobile n'est pas en reste et disposer de son Grand Prix national constitue aussi une vitrine intéressante pour les États. Voici un tour d'horizon de la géopolitique des circuits de Formule 1.
Dix équipes sont au départ de la saison 2021 qui débute dimanche 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn. Comme le montre notre carte, on compte cette année 22 pays hôtes pour un total de 23 Grand Prix, l'Italie accueillant deux courses, à Monza et à Imola. Principale nouveauté, on note l'apparition du Grand Prix d'Arabie Saoudite, qui devrait se dérouler sur le circuit urbain de Djeddah en décembre. Inauguré en 2004, le Grand Prix de Chine prévu en avril est quant à lui reporté en raison de la pandémie et n'a toujours pas de date. Parmi les circuits historiques et indéboulonnables, Monza (Italie), Monaco, Silverstone (Royaume-Uni) et Spa-Francorchamps (Belgique), sont ceux qui ont accueilli le plus de courses depuis la création de la compétition en 1950, soit plus de 50 Grand Prix organisés à ce jour.