Les dons en France - Faits et chiffres
En France, l’octroi de dons par un particulier jouit d’un régime fiscal particulièrement intéressant s’il est déclaré : chaque don bénéficie d’une réduction d’impôts de 66 %, c’est-à-dire que sur un montant donné, le donateur en récupérera les deux tiers lors de la déclaration d’impôt. Cette réduction peut d’ailleurs augmenter à 75 % si l’association bénéficiaire œuvre dans la fourniture gratuite de repas, de soins ou d’hébergement aux personnes en difficulté. Pour les entreprises, la réduction fiscale s’élève à 60 %. Pour autant, cet avantage fiscal n’est un facteur incitateur que pour 15 % des Français.
Si 30 % des Français déclaraient en 2018 ne jamais effectuer de dons, 49 % en faisaient au moins une fois par an.
Au fil des années, bien que le nombre de foyers fiscaux effectuant des dons n’ait cessé de diminuer depuis 2016, les Français se sont montrés de plus en plus généreux vis-à-vis des associations : d’un montant total de 2,23 milliards d’euros en 2013, les Français ont donné plus de 2,5 milliards d’euros en 2018, chaque don s’élevant en moyenne à 507 euros. Le versement de dons s’est d’ailleurs facilité grâce à Internet et la possibilité de faire des dons en ligne.
La propension des Français à faire des dons aux associations tend à être plus élevée chez les femmes et augmente avec l’âge. Sans surprise, les personnes ayant des revenus plus importants représentent la majorité des donateurs.
Les associations ou fondations bénéficiaires exercent essentiellement dans la recherche médicale et la lutte contre les maladies, la protection de l’enfance et la lutte contre la pauvreté.