La Journée mondiale du lavage des mains, organisée chaque année le 15 octobre, est une campagne qui vise à sensibiliser les populations à travers le monde sur l'importance du lavage des mains dans la prévention de certaines maladies. D'habitude plutôt confidentielle, cette journée de sensibilisation a une résonance particulière cette année.
Parce qu'elles se baladent à longueur de journée sur une multitude d'objets et de surfaces, nos mains sont les premières vectrices de germes infectieux. Leur lavage régulier et efficace représente ainsi l'un des principaux gestes barrières pour lutter contre une épidémie. Une étude publiée début octobre souligne même l'importance de cette habitude dans le cas du Covid-19, puisque que le SRAS-CoV-2 serait capable de survivre 9 heures sur la peau, contre environ 2 heures pour le virus de la grippe.
Comme le montre une étude WIN/Gallup relayée par Jakub Marian, le lavage des mains ne semble pas être une habitude systématique pour tous les Européens. Les Français ont la réputation d'être sales et ce cliché n'a pas fini de leur coller à la peau. En effet, seulement 62 % de la population déclarait se laver automatiquement les mains avec de l'eau et du savon après avoir été aux toilettes. Les Français ne sont pourtant pas les pires élèves de la classe : les Belges, les Italiens et les Néerlandais font encore moins bien que nous, puisque cette habitude ne concernait respectivement que 60 %, 57 % et 50 % d'entre eux.