C'est désormais officiel : il y aura bien onze vaccins obligatoires - au lieu de trois actuellement - pour les enfants à partir du 1er janvier 2018. Cette mesure, annoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzin sur Cnews, vise à endiguer la résurgence de maladies graves telles que la rougeole ou la méningite. Elle suscite une polémique notamment de la part des anti-vaccins mais soustraire son enfant à la vaccination obligatoire sera sanctionné par la loi : les parents récalcitrants encourent en théorie jusqu'à six mois de prison et 3 750 euros d'amende.
Notre graphique Statista, basé sur des données d'Odoxa et de Santé Publique France, montre que les Français sous-estiment largement la proportion d'enfants de moins de deux ans qui ont déjà reçu ces injections pour les 11 vaccins : plus de la moitié des sondés l'estimaient en dessous de 25 % alors qu'en réalité, 70 % des enfants les ont déjà reçus.
À la question "pour quelles raisons les réfractaires sont-ils opposés à l'obligation des vaccins", 28 % des sondés indiquaient qu'ils craignaient que cette mesure serve avant tout l'intérêt de l'industrie pharmaceutique.
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Les Français sous-estiment l'étendue de la vaccination
Vaccins obligatoires dès 2018
Description
Ce graphique indique l'estimation des Français quant à la proportion d'enfants de moins de 2 ans ayant reçu les 11 vaccins qui seront obligatoires dès 2018.
