Pour autant, certains cas de figure extrêmes comme l’hyperinflation (une inflation élevée et rapide) et la déflation (c’est-à-dire la baisse importante des prix couplée à la baisse des salaires) sont à éviter, de par leur impact contreproductif sur l’économie nationale. Tout l’intérêt de la hausse des prix réside dans un équilibre maintenu autour des 2 %.
À l’heure actuelle, l’inflation en France est de 1,1 %, soit un niveau proche de la moyenne de l’Union européenne.
C’est grâce à l’indice des prix à la consommation (IPC), qui est un outil permettant de mesurer l’évolution du niveau des prix des biens et services consommés par les ménages, que l’on peut mesurer le taux d’inflation d’un pays. L’IPC permet en effet d’évaluer le taux d’inflation pour chaque type de biens sur une base de 100. Lorsque l’IPC d’un bien ou d’un service de consommation s’élève à 106, son taux d’inflation est de 6 %.
Au mois de janvier 2020, l’indice global des prix à la consommation en France était de 105,22 points par rapport à l’année 2015.
L’indice des prix à la consommation est calculable pour une immense variété de biens et services, allant des produits alimentaires aux loyers en passant par les transports et les loisirs. On peut ainsi observer, à titre d’exemple, que l’indice des prix de l’horlogerie et de la bijouterie était de presque 107 à la fin de l’année 2019.
Si la hausse des prix est perçue comme une bonne chose du point de vue des économistes, les consommateurs français ne partagent pas tous cet enthousiasme : ils sont près d’un tiers à trouver leur pouvoir d’achat plutôt faible, et près de la moitié déclarent avoir vu leur pouvoir d’achat diminuer. Ainsi, ils ne semblent pas particulièrement optimistes sur leur avenir.